Il étrangle sa femme, menace de tuer son fils et fait l'éloge de Jonathann Daval

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La rédaction de France-Soir
Publié le 12 juillet 2019 - 21:27
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La police nationale a lancé un appel à témoin concernant un homme, surnommé par les enquêteurs "le prédateur des bois", soupçonné de viols en série commis sur des adolescentes entre 1998 et 2008 en Ch
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© PHILILPPE HUGUEN / AFP/Archives
L'homme aurait déclaré lors de son arrestation que Jonathann Daval "a su se débarrasser de sa femme castratrice".
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Un homme a été interpellé mercredi 10 à Besançon alors qu'il se montrait violent envers sa femme. A l'arrivée des policiers, il aurait menacé de tuer son fils à coups de couteaux, puis fait l'éloge de Jonathann Daval, qui a reconnu le meurtre de sa femme en juin dernier.

La scène aurait été d'une grande violence physique et psychologique pour les victimes. Un homme a été interpellé mercredi à son domicile de Besançon, après avoir saisi sa femme par la gorge puis empoigné deux couteaux de cuisine, menaçant de tuer son fils. Lors de son arrestation, il aurait fait l'éloge de Jonathann Daval, actuellement mis en examen pour le meurtre de sa femme, commis dans la même région.

Selon France Bleu qui rapporte ce vendredi les faits, la femme aurait ce jour-là annoncé à son compagnon qu'elle le quittait, après 10 ans de vie commune. Le suspect n'aurait pas supporté la nouvelle et l'aurait "attrapée par le cou" et "plaquée contre le mur". Il se serait ensuite emparé de deux couteaux, menaçant son fils de six ans qui assistait à la scène.

Voir: Féminicides: "Il n'y a pas de solution miracle" selon Schiappa

Prévenu, un équipage de police s'est rendu sur les lieux. L'un des fonctionnaires, équipé d'une caméra, aurait filmé l'homme criant être prêt à "exécuter" son enfant. Après avoir tenté de négocier la reddition du mari, les policiers ont réussi à l'interpeller en profitant d'un moment d'inattention de sa part.

Devant sa femme et les policiers, l'individu aurait également dit de Jonathann Daval –devenu l'un des symboles des féminicides en France- qu'il "a su se débarrasser de sa femme castratrice". Mi-juin, celui-ci avait livré des aveux complets, reconnaissant avoir, fin octobre 2017, frappé et étranglé sa femme avant de dissimuler son corps et de le brûler en partie.

Une référence jugée "inacceptable" par le procureur de la République de Besançon qui s'est par ailleurs inquiété d'une succession de cas de violences conjugales dans le Doubs, six en moins d'une semaine.

En 2018, une femme a été tuée tous les trois jours par son compagnon ou ex-conjoint: 121 féminicides ont été recensés l'an dernier par la délégation aux victimes, qui dépend des directions générales de la police et de la gendarmerie nationales.

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