Île de Ré : les deux évadés ont été repris par les gendarmes

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 02 janvier 2015 - 13:50
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La prison.
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©SudOuest/Twitter
Les évadés seraient particulièrement dangereux et purgeraient de longues peines pour viol et meurtre.
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Deux détenus s'étaient évadés de la prison de l'île de Ré (Charente-Maritime), ce vendredi matin. Ils ont été repris par les forces de l'ordre aux alentours de midi.

Les deux détenus avaient pris le large. Deux hommes se sont évadés de la prison de l'île de Ré, en Charente-Maritime, ce vendredi matin, selon une information révélée par France Bleu la Rochelle et confirmée ensuite par la justice. Ils ont été très vite repris par l'important dispositif de gendarmerie déployé sur l'île.

Aux alentours de 10h, les deux prisonniers ont réussi à sortir du centre pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré où ils étaient retenus, une centrale de 450 places pour les condamnés à de longues peines. Les évadés auraient pour cela séquestré un agent technique, avant d'utiliser une longue corde pour franchir l'enceinte de la centrale. Ils ont ensuite volé un véhicule pour prendre la fuite.

L'alerte ayant été donnée très vite, les forces de l'ordre ont rapidement bouclé le secteur afin de retrouver les deux hommes. Agés d'une trentaine d'années, il s'agirait de détenus particulièrement dangereux qui purgeaient de longues peines pour des affaires de viol et de meurtre, selon Europe-1.

Le grand pont reliant l'île de Ré au continent a en effet été immédiatement bouclé par les renforts de gendarmerie dépêchés sur place. Des barrages filtrants ont été installés sur l'ouvrage, afin de fouiller l'ensemble des véhicules sortant de l'île. Des hommes ont également été déployés sur les principaux axes de cette île de 85 km² environ et un hélicoptère a survolé la zone.

L'important dispositif mis en place a permis de rattraper les deux hommes à peine deux heures après leur évasion, soit peu après midi.

En juin 2013, un détenu de la même centrale avait profité d'une sortie à vélo pour s'échapper. En juillet 2004, un autre évadé était resté 48 heures en cavale après s'être échappé en découpant un grillage de la prison.

 

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