Incendie de France bleu à Grenoble : une revendication anarchiste publiée en ligne
©Capture d'écranL'incendie des locaux de France bleu Isère à Grenoble dans la nuit du dimahche 27 au lundi 28 a été revendiqué mardi 29 sur un blog anarcho-libertaire. L'auteur du texte exprime sa haine des journalistes.
Après deux jours de mystère, c'est une avancée sur laquelle il faut rester prudent: un site anarcho-libertaire a publié mardi 29 un texte revendiquant l'incendie des locaux grenoblois de France bleu Isère
"Beaucoup font couler l’encre à propos des médias pour les critiquer, peu font couler l’essence dans leur locaux pour les incendier. A cela on remédie. Dans les bureaux des radios dans le centre-ville, lundi. Dans la tour hertzienne en périphérie, cette nuit" détaille le texte qui fait référence à un autre incendie s'étant déroulé mardi 29 au sud de la ville, où un émetteur a été incendié.
L'ensemble du texte est une attaque en règle contre les journalistes. L'auteur ne fait pas mystère de sa haine personnelle: "De tous les dompteurs de for intérieur qui existent, celui que je déteste le plus, le journaliste". Les médias sont décrits comme "(d)es industriels d’hypnoses collectives, (des) fabricants de subjectivités consentantes à la société existante".
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France bleu Isère n'avait pas reçu de menaces particulières avant l'incendie dont la nature criminelle ne fait aucun doute. Reste à savoir si cet acte a bien été perpétré par l'auteur de la publication ou s'il s'agit d'une revendication "opportuniste".
La mouvance anarcho-libertaire, bien implantée à Grenoble et ses environs, a déjà commis récemment des opérations d'ampleur, incendiant des bâtiments importants. En septembre 2017, un groupe "anarcho-féministe" avait revendiqué l'incendie de la gendarmerie de Meylan dans la banlieue grenobloise. Des scellés de l'enquête sur la mort de la petite Maëlys, victime de Nordahl Lelandais, avaient été détruits à cette occasion.
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