Incendie meurtrier à Paris : la piste criminelle serait privilégiée

D'après TF1, l'incendie qui a coûté la vie à une femme mardi soir dans le 20 e arrondissement de Paris serait d'origine criminelle. Des traces d'hydrocarbure ont été repérées à hauteur du troisième étage de l'immeuble et une habitante aurait confié aux enquêteurs que son ex-conjoint aurait promis de se venger en mettant le feu au bâtiment.

L'incendie qui a coûté la vie à une femme mardi 31 au soir dans le 20 e arrondissement de Paris ne serait pas un accident. D'après TF1, les enquêteurs privilégient la piste criminelle, des traces d'hydrocarbure ayant été repérées à hauteur du 3ème étage de l'immeuble. Ce mercredi 1er en fin d'après midi, la police judiciaire attendait les résultats complets du laboratoire de police. L'hypothèse d'un incendie criminel est d'autant plus probable que l'une des habitantes aurait confié aux enquêteurs que son ex-conjoint avait juré qu'il se vengerait en mettant le feu à son immeuble, rapporte TF1.

Vers minuit, le feu s'est déclaré dans cet immeuble de sept étages situé au 158 boulevard Davout. "On ne sait pas réellement d'où il est parti mais le feu s'est développé entre le troisième et le septième étage du bâtiment touchant cinq appartements", a expliqué à Metronews le capitaine Yvon Bot. Pour échapper aux flammes, une femme a sauté par la fenêtre et est morte. Deux autres femmes ont gravement été blessées par des intoxications et des brûlures. Leur pronostic vital est engagé. Quatre femmes et deux hommes ont été plus légèrement touchés par des intoxications et des brûlures.

Fort heureusement, l'incendie a rapidement été maîtrisé grâce a l'intervention de 80 sapeurs-pompiers et 20 véhicules. Au moyen de trois grandes échelles, ils ont secouru dix personnes qui étaient à la fenêtre et risquaient de sauter dans le vide. Les 60 habitants de l'immeuble ont été évacués et conduits dans un centre d'accueil.