Il a poignardé à mort son fils de 2 ans : 30 ans de prison pour le "pétage de plomb" du père infanticide

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 20 janvier 2018 - 14:23
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
Le père avait tué son fils en l'étouffant et le poignardant à 32 reprises en 2015.
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Le père qui a tué son enfant à coups de couteau en juin 2015 a été condamné vendredi à 30 ans de prison. Un verdict qu’il a "accepté" sans pouvoir cependant expliquer le "coup de folie" qui l’a amené à tuer Samuel, deux ans.

Il a évoqué un "coup de folie" pour expliquer l’inexplicable. Mais la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a retenu la responsabilité pleine et entière de Grégory Bilionnière. Elle a condamné vendredi 19 à 30 ans de prison le père Samuel pour avoir tué son fils de deux ans en l’étouffant et lui assénant plusieurs coups de couteau.

Les faits remontent à juin 2015 et à la tragique épilogue d’une relation houleuse et "toxique" entre un père et une mère. Après les disputes, les fuites et les menaces est finalement arrivé l’enlèvement de l’enfant par son père, au Mans où la mère était partie pour s’éloigner de son ex-compagnon. Elle assure qu’il avait menacé de tuer leur enfant si elle le quittait.

La menace était-elle réelle dans son esprit à l’époque? Impossible à dire mais revenu chez lui à Gagny (Seine-Sain-Denis) avec Samuel, le père a commis l’irréparable. Devant une audience glacée d’effroi, l’homme de 35 ans a reconnu et décrit les faits avec une froide précision.

Un infanticide "mécanique, machinal" qui a commencé en pressant un oreiller sur l’enfant et s’est poursuivi avec 32 coups de couteau, "le plus petit pour éviter de charcuter". S’il parle de "coup de folie" provoqué par son état moral désastreux à ce moment, l’homme n’a pas cherché à nier sa responsabilité et a "accepté" selon son avocat cette peine de 30 ans de prison dont 15 ans de sûreté.

Un ami et une cousine de l’accusé ont également été condamnés pour non-dénonciation de crime. La première avait hébergé le meurtrier avant qu’il ne se rende le lendemain du drame. Le second avait forcé les scellés de la police afin de récupérer des affaires à revendre pour aider financièrement son ami.

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