Isère : un adolescent plonge dans une carrière d'eau, il meurt noyé
Le moment de détente a viré au drame. A Saint-Savin en Isère, un adolescent a perdu la vie, dimanche 4 au soir, alors qu'il s'amusait avec ses amis dans une carrière d'eau. Les faits se sont déroulés aux alentours de 20h. Alors que plusieurs panneaux interdisaient formellement de se baigner, le groupe de jeunes n'a pas respecté les consignes de sécurité. Ils ont alors sauté dans l'eau depuis plusieurs plateformes.
Seulement voilà: la victime se serait retrouvée en grande difficulté. Selon les premiers éléments divulgués, l'adolescent n’aurait pas réussi à remonter à la surface. Conscients de l'urgence, ses amis ont alors tout fait pour lui venir en aide sans pour autant y parvenir. Ils ont ensuite appelé les secours. A leur arrivée, un important dispositif de recherches a été déployé, et le plan d'eau artificiel a été sondé dans tous ses recoins.
Ils ont finalement retrouvé le corps sans vie de l'adolescent de 15 ans plus tard dans la soirée. Suite à ce drame, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances précises de l'accident. Elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bourgoin-Jallieu.
Au total, 1.266 noyades ont été recensées au cours de l’été 2015, dont 436 qui ont été fatales aux victimes, selon une enquête de Santé publique France dont les résultats ont été dévoilés dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Et sans grande surprise, ce sont les plus jeunes qui ont été les plus touchés par ce phénomène.
Parmi ces noyades, 18% concernaient des enfants de moins de 6 ans (226 noyades dont 29 décès) et 46% des adultes de plus de 45 ans (568, dont 260 décès). Au total, 41 noyades se sont produites en piscine privée (68 décès), 62 en piscine publique d’accès payant (6 décès), 157 en cours d’eau (115 décès), 132 dans un plan d’eau (65 décès), 637 en mer (167 décès) et 37 en d’autres lieux (15 décès).
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.