Jean-Luc Germani, le "dernier parrain" corse, interpellé près de Paris

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MM
Publié le 28 novembre 2014 - 10:48
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Le parrain corse Jean-Luc Germani a été interpellé.
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©Capture d'écran BFM TV
Figure du grand banditisme, Jean-Luc Germani a été interpellé jeudi 27.
©Capture d'écran BFM TV
Fin de cavale pour le membre du grand banditisme le plus recherché en France. Le parrain corse Jean-Luc Germani a été interpellé jeudi après-midi après trois ans de cavale.

A 49 ans, Jean-Luc Germani était considéré comme l'un des plus dangereux malfrats corses encore en liberté. Il est le beau-frère de Richard Casanova, l'un des piliers du tristement célèbre gang bastiais de la Brise de mer. 

Il a été interpellé, jeudi 27, dans le quartier d'affaires de la Défense au nord de Paris, dans les Hauts-de-Seine, un peu par hasard puisque les policiers de la BRI (brigade de recherche et d'intervention) et de la Brigade nationale de lutte contre le banditisme corse voulaient, en fait, arrêter l'homme qui accompagnait Jean-Luc Germani.

Lors de son arrestation, celui-ci était méconnaissable et grimé mais "un enquêteur l'a reconnu, malgré ses cheveux longs, la casquette et les lunettes qu'il portait. Le fugitif a alors tout de suite confirmé son identité", a expliqué une source proche de l'enquête. "Il n'a pas opposé une énorme résistance. Ca s'est fait dans de très bonnes conditions et les collègues ont travaillé avec efficacité et discernement", a confirmé Christophe Molmy, commissaire divisionnaire à la BRI.

Jean-Luc Germani avait été condamné par contumace en 2012 pour extorsion de fonds en appel en octobre dernier à six ans de prison et 100.000 euros d'amende dans le procès des acteurs du coup de force qui avaient débarqué, en janvier 2011, l'équipe dirigeante du cercle de jeux parisien Wagram, fermé depuis. Il était en cavale depuis lors

En 2008, Jean-Luc Germani était aussi poursuivi pour l'assassinat de Jean-Claude Colonna, cousin de l'ancien parrain du sud de l'île Jean-Jé Colonna, mort en 2006. Mis en examen et écroué fin 2009, il avait été libéré en juin 2010.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a salué "la détermination, la persévérance, et la parfaite coordination des services de police qui ont permis de porter ce coup décisif au grand banditisme".

 

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