Journée des droits des femmes: la SNCF prévoyait d'offrir des chocolats… uniquement en première classe


C'était une fausse bonne idée. A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce jeudi 8, la SNCF avait visiblement prévu de distribuer des chocolats aux passagères dans le TGV Paris-Lyon, mais seulement à celles qui se trouvaient en première classe. Une initiative qui n'a finalement pas vu le jour face au début de polémique et qui a fortement déplu à la CGT Cheminots de Marseille qui a rendu l'affaire publique sur Twitter.
"La SNCF prévoyait de distribuer des chocolats uniquement pour les femmes de 1ere classe à bord des TGV pour la journée de lutte pour les droits des femmes. Pas d'attention particulière pour les femmes de 2eme classe! La philosophie Macron gangrène la SNCF! Opération annulée", a écrit le syndicat sur le réseau social.
Contacté par LCI, un représentant de la fédération CGT Cheminots est revenu sur cette initiative, expliquant la raison pour laquelle une telle opération n'était pas possible. "On est intervenu parce que pour nous, c'était remettre une couche sur une discrimination", a-t-il expliqué.
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Finalement, face à la polémique naissante, la direction de la compagnie ferroviaire a tenu à réagir, toujours au micro de LCI. Elle a tenu à préciser qu'il s'agissait "d'une initiative locale sur l'axe TGV Sud-Est, déplacée et complètement contraire aux valeurs de la SNCF et aux consignes données en interne depuis des années"."Toutes les animations sexistes - comme des ateliers maquillage ou cup cakes - prévues à l'occasion du 8 mars sont interdites", a-t-elle ajouté précisant qu'elle avait profité de l'occasion pour "rappeler les consignes".
Peu avant, au travers d'un communiqué, la direction de la SNCF avait nié avoir mis en place cette opération, reconnaissant toutefois qu'elle avait été envisagée: "Si une telle opération a pu être évoquée au sein d'une équipe locale d'agents de l'entreprise, elle n'a fort heureusement, jamais été mise en œuvre", avait écrit l'entreprise.
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