"Karnaval des gueux" : 4 policiers blessés, les syndicats réagissent
Dans les rues de Montpellier, quatre policiers ont été blessés lors du "Karnaval des gueux" mardi 13 au soir, une fête qui s'est tenue malgré une interdiction préfectorale. L'un d'eux a d'ailleurs été grièvement touché au visage et "a dû faire l'objet d'une prise en charge médicale urgente". Des nouvelles agressions qui ne passent pas auprès des syndicats.
Rapidement, Alliance a réagi par le biais d'un communiqué de presse. "Un mois et demi après l’agression de Champigny Sur Marne, combien faudra-t-il de policiers au tapis pour que des dispositions législatives soient enfin prises", a écrit le syndicat tout en exhortant les pouvoirs publics à "déployer un arsenal juridique en adéquation avec la haine et les violences que subissent les forces de sécurité au quotidien".
Pour conclure, le syndicat a rappelé qu'il exigeait toujours "le rétablissement des peines plancher", "la fin des remises de peine" et "une exécution effective des condamnations" contre ceux qui agressent les forces de l’ordre.
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Même son de cloche pour le syndicat Unité SGP Police FO de l’Hérault qui a lui aussi condamné "avec force les nouvelles violences commises à l'encontre des policiers de Montpellier" et exigé "des sanctions judiciaires exemplaires face à ces actes de violence gratuite". "Une fois de plus, les policiers ont servi de cibles à des voyous voulant se faire du flic", a déclaré Bruno Mengibar, secrétaire départemental adjoint du syndicat cité par le site Metropolitain.
Lors de cet évènement, près de 200 individus "masqués et fortement alcoolisés, armés de projectiles (pierres, tessons de bouteille etc.) et porteurs de fusées et de fumigènes", ont défilé dans les rues de la ville, dégradant des panneaux publicitaires, du mobilier urbain et des voitures selon la préfecture. Au total, cinq d'entre eux ont été interpellés.
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