Kidnapping du petit Tizio: le père du bébé assume ses actes et assure avoir "pris soin de lui"


Le vendredi 5 janvier dernier, une alerte enlèvement a été émise suite à la disparition du petit Tizio, 2 mois, admis à l'hôpital Purpan de Toulouse à cause d'une grave pathologie et de son besoin constant de soins médicaux.
C'est le père du bébé qui l'avait kidnappé. Il a été retrouvé avec l'enfant, dont l'état de santé était resté stable, 24 heures après dans la maison familiale de Belcaire dans l'Aude. Le père kidnappeur a été placé en garde à vue, mis en examen pour "soustraction de mineur" et "privation de soins". Il a ensuite été libéré sous contrôle judiciaire mais a le droit de voir son fils en présence d'un tiers.
Voir aussi: la maman de Tizio prend la défense du père kidnappeur
Près de deux semaines après le fait, cet homme, qui se prénomme Brendan, a justifié son geste, qu'il qualifie de "geste d'amour", dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.
"Tizio était en souffrance ce jour-là. Il pleurait, hurlait, il n’avait pas mangé. Il souffrait pour rien. (…) A midi, j’ai pris la décision de partir avec lui", a-t-il ainsi commencé par expliquer.
"Je me suis dit qu’il serait bien mieux auprès de moi qu’à l’hôpital. J’avais faussement cette impression que l’hôpital n’était pas le meilleur endroit pour lui. Cela faisait deux mois qu’il y séjournait. Mais quand on est parti tous les deux, j’ai toujours pris soin de lui. Il est mon fils. Nous avons un lien fusionnel. C’était un pur geste d’amour", a-t-il aussi déclaré.
S'il a assumé, et assuré que sa présence a fait du bien à son fils, il a aussi concédé que "ce n'était sans doute pas la meilleure des solutions".
"J’ai envie d’assumer. Quand je l’ai pris, c’était une véritable pulsion paternelle. Mon but était de le protéger et de l’aider au mieux". Une pulsion paternelle qui peut aussi s'expliquer par la peur de perdre son fils. Il y a un an, les parents du petit Tizio ont déjà traversé la douloureuse épreuve de perdre un enfant.
À LIRE AUSSI

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.