La Société Générale confirme la rupture conventionnelle collective, les syndicats ont signé l'accord

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 02 mars 2018 - 12:35
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Les locaux de la Société Générale
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©Thomas Samson/AFP
La Société Générale souhaite réduire drastiquement ses effectifs.
©Thomas Samson/AFP
La Société Générale et les syndicats majoritaires sont parvenus à un accord pour la rupture conventionnelle collective. La nouvelle a été confirmée jeudi: la banque souhaite supprimer 2.135 emplois et offre des conditions financières particulières à ceux qui seront volontaires.

Et de trois: après PSA et IBM France, c'est maintenant la Société Générale qui opte pour le nouveau dispositif de la rupture conventionnelle collective pour dégraisser ses effectifs sans recourir à un plan social. La banque a annoncé jeudi 2 la signature d'un accord majoritaire avec les syndicats, préalable à la validation du dispositif (ce qui n'avait pas été possible pour Pimkie).

La Société Générale va donc supprimer 2.135 postes, et espère pouvoir au maximum profiter de la rupture conventionnelle collective pour remplir cet objectif, en plus de "reclassements internes".

Selon les éléments dévoilés à l'AFP par un syndicaliste de la CGT (opposée à l'accord), pour les salariés qui décideront d'opter pour le dispositif, la Société Générale versera un mois de salaire pour chaque semestre passée dans l'entreprise (avec un plafonnement à 30 mois de salaire). Ceux qui se dirigent vers un projet d'entreprise ou une formation auront une prime supplémentaire. Enfin, les salariés à quatre ans de la retraite ou moins pourront obtenir un revenu mensuel équivalent à 70% de leur salaire jusqu'à liquidation de leurs droits.

Lire aussi: Banque - Les établissements en ligne vont-ils tuer pour de bon les agences traditionnelles?

Pour le reclassement interne, la Société Générale accompagnera la mobilité de ses salariés qui acceptent de prendre un poste dans le nord de la France et l'Ile-de-France, régions où la banque a du mal à recruter.

Conformément à la loi adoptée en 2017, cet accord est valable pour une durée de trois ans.

Selon les projections les plus pessimistes, le secteur de la banque pourrait perdre jusqu'à perdre 20% de ses effectifs d'ici 2020.

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