Le 1er janvier, deux avions ont failli entrer en collision au dessus de la Belgique
L'année aurait pu commencer de manière dramatique pour plus d'une centaine de personnes qui se trouvaient dans les airs le 1er janvier. Un vol Air France n'est pas passé loin d'entrer en collision avec un cargo Egyptair. Les deux appareils survolaient la Belgique, et plus précisément la ville de Gand quand l'incident s'est produit.
Il était 11h45 quand l'Airbus A300 de la compagnie Egyptair, qui reliait Ostende au Caire, a frôlé l'Airbus A320 d'Air France, qui assurait la liaison entre Paris Charles-de-Gaulle et Amsterdam, avec 116 passagers et 7 membres d'équipage à bord.
Le contrôle aérien s'est en effet aperçu que l'avion égyptien, alors à 21.000 pieds (6.400 mètres), continuait de monter vers le vol Air France juste au-dessus de lui, à 22.000 pieds. L'équipage d'Air France a rapidement été alerté grâce à un instrument de bord destiné à signaler les appareils en approche (appelé le "Traffic alert and Collision Avoidance System", TCAS) et a pu reprendre de l'altitude.
Au moment du croisement des deux avions, il n'y avait "qu'un kilomètre d'écart, soit 10 secondes de vol, et 90 mètres d'altitude d'écart" selon Jean Serrat, un ancien pilote interrogé par BFMTV.
Après rapport de l'incident, le BEA belge (Bureau d'enquête et d'accident) -compétent dans cette affaire car l'indicent s'est déroulé dans son espace aérien- a ouvert une enquête, comme c'est le cas après chaque "airprox", nom donné à ce type de problèmes dans l'aéronautique. "Les pilotes d'Egyptair ont répondu aux questions posées par les enquêteurs belges. A priori il n'y a pas eu de réticence" a confié un responsable du BEA au Figaro.
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