Le père incestueux de l'Eure condamné pour meurtre et assassinat

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La rédaction de France-Soir
Publié le 20 décembre 2018 - 17:03
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Denis Mannechez a été condamné à la perpétuité pou meurtre et pour l'assassinat de sa fille et ex-compagne.
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Denis Mannechez a été condamné mercredi à la prison à perpétuité. Il avait en 2014 assassiné sa fille qui se trouvait aussi être la mère d'un de ses enfants, abattant son employeur au passage.

La perpétuité avait été requise, elle a été prononcée. L'état de l'accusé Denis Mannechez, privé de l'usage de ses jambes, d'un bras et de la parole depuis sa tentative de suicide ratée, ne semble donc pas avoir ému le jury ou les juges. Un état dans lequel il est depuis le jour des faits qui ont valu à ce père incestueux ce procès.

Denis Mannechez a déjà été condamné en 2011 puis en appel en 2012 à cinq ans de prison, dont trois avec sursis pour des viols commis sur deux de ses filles dont Virginie. Leur mère avait été condamnée pour complicité.

Après sa sortie de prison fin 2013, Denis Mannechez a vécu en couple avec sa fille Virginie et leur enfant jusqu'à ce que, quelques semaines avant les faits, la jeune femme quitte le domicile et coupe toute relation avec son père.

Voir: Indre - soupçonné d'inceste, il se suicide avant son procès

Le père s'en était alors pris à elle et à l'homme qui l'employait et l'hébergeait, le gérant d’un garage automobile de 31 ans. Le 7 octobre 2014, il s'était rendu sur place, à Gisors (Eure), prétextant vouloir voir son enfant. Il avait abattu sans sommation le trentenaire puis sa propre fille avant de tenter sans succès de mettre fin à ses jours.

Jugé pour meurtre et assassinat, il a donc été condamné mercredi 19 après trois heures de délibérations à la réclusion criminelle à perpétuité. Durant les auditions, il a répondu aux questions soit par un signe de la main soit avec une tablette tactile, les réponses s’affichant sur trois écrans installés dans la salle d’audience.

"M. Mannechez ne supporte pas que sa fille, son esclave, sa chose, ne soit plus sous sa coupe", a estimé lors des ses réquisitions l'avocat général Étienne Laguarigue De Survilliers.

"Je vous présente mes excuses et mes profonds regrets", a fait lire l'accusé par le président de la cour.

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