Le Super U de Trèbes rouvre ses portes ce jeudi trois semaines après l'attentat
La vie reprend son cours. Comme annoncé la semaine dernière, le Super U de Trèbes, où a eu lieu l'attaque terroriste perpétrée par Radouane Lakdim il y a trois semaines, va rouvrir ses portes ce jeudi 12 à 10h. Une réouverture décidée "en concertation avec les collaborateurs, les équipes d'accompagnement psychologique, le service départemental de santé au travail et en accord avec les autorités préfectorales", selon la direction citée par Le Figaro.
Les clients pourront donc à nouveau s'y rendre malgré la peine et la colère des salariés qui tentent de panser leurs plaies. "Parce que la vie doit triompher de la barbarie et de la folie. Malgré la douleur, notre devoir est de faire renaître ce lieu de vie", a écrit la direction du magasin sur sa page Facebook précisant que cette première journée sera une "journée de solidarité" dont les bénéfices seront reversés à l'aide aux victimes de l'attentat de Trèbes et Carcassonne.
Et pour que cette réouverture soit moins difficile à vivre, quelques travaux d'aménagement ont été réalisés. Ne souhaitant pas que les salariés et les clients se retrouvent exactement là où s'est produit l'attentat, la direction de l'enseigne a par exemple reconfiguré l'accueil du magasin.
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Le 23 mars dernier, Radouane Lakdim avait volé une voiture à Carcassonne, blessant grièvement son conducteur portugais et tuant son passager. Armé d'un pistolet, d'un couteau et d'engins artisanaux, ce Français de 25 ans, d'origine marocaine, avait ensuite tenté de s'en prendre aux parachutistes du 3e RPIMa de Carcassonne avant de tirer sur des CRS. Il avait blessé un policier près de la caserne.
Puis, il s'était rendu dans le Super U de Trèbes, tuant un salarié quinquagénaire (Christian Medvès) du supermarché et un client (Hervé Sosna). Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s'était livré à la place d'une otage, est lui aussi tombé sous les balles du tueur. Fiché S, le meurtrier est finalement mort suite à l'intervention du GIGN.
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