L'incendie de la gendarmerie de Meylan revendiqué par un groupe féministe
L'incendie de plusieurs véhicules particuliers dans l'enceinte de la gendarmerie de Meylan (Isère) a été revendiqué. Il s'agirait de l'acte d'extrémistes féministes.
Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre, quatre voitures et une moto avaient été brûlées. Une revendication relevée mercredi par France Bleu a été publiée sur le site libertaire Indymédia. Les auteurs présumés affirment avoir agi dans une logique de "revanche contre la société" et de "lutte contre le sexisme et le genre". " Nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer comme meufs", peut-on également lire.
La valeur de cette revendication reste cependant à définir par les enquêteurs. "Il faut rester prudent, on peut revendiquer des actions pas commises et on peut ne pas revendiquer des actions qu'on a commises", avait déclaré le procureur de Grenoble Jean-Yves Coquillat avant la parution de ce texte.
C'est sur ce même site qu'avait été revendiqué l'incendie de la gendarmerie de Grenoble, survenu fin septembre. Cette fois-là, les auteurs du message avaient indiqué agir en réaction au procès des personnes ayant incendié une voiture de police à Paris dans le cadre des manifestations contre la loi Travail.
Le magistrat avait déclaré s'inquiéter de la radicalisation de certains mouvement d'extrême gauche avec désormais des attaques contre les personnes. Selon lui, il s'agissait de s'en prendre aux militaires et à leur familles "dans un endroit sacré qui est leur domicile", le bâtiment voisin abritant les gendarmes et leurs familles. "Si l'attaque contre les personnes a été voulue, on est dans un mouvement qui est sur une pente qui va vers le terrorisme", avait-il indiqué.
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