Marc Petit, le maire communiste de Firminy, placé en garde à vue pour agression sexuelle
La plainte date maintenant de plus d'un an, mais l'enquête semble s'accélérer. Marc Petit, le maire communiste de la ville de Firminy (Loire) a été placé en garde à vue mercredi 6 et a passé la nuit en cellule. Il est soupçonné d'agression sexuelle, des faits qu'il a constamment nié depuis le dépôt de la plainte.
La victime autoproclamée est une femme d'une quarantaine d'années, mère de famille, qui est employée à la conception du magazine du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Les faits remonteraient à juillet 2016 et se seraient déroulés en Turquie, alors que le pays accueillait une session du comité du patrimoine de l'Unesco.
Marc Petit s'y était rendu pour défendre auprès de l'organisme dépendant de l'ONU le dossier de la chaîne des Puys, le lieu étant candidat au label de "patrimoine mondial". Au même moment, une autre délégation venant du Puy-de-Dôme défendait, elle, la candidature des sites Le Corbusier. C'est lors de cet événement professionnel, dans des conditions qui ne sont pas connues avec exactitude, que la quadragénaire aurait subi les assauts de l'édile PCF selon ses dires.
Voir aussi: Première démission au Congrès américain d'un élu accusé de harcèlement sexuel
Si une plainte avait rapidement été déposée, le maire de la commune de 17.000 habitants a toujours nié les accusations portées contre lui. Il avait d'ailleurs lui-même déposé plainte pour dénonciation calomnieuse contre la quadragénaire.
On ignore pour l'instant les éléments qui ont décidé le placement en garde à vue. Ce jeudi 7, le maire pourrait voir d'ailleurs sa retenue prolongée de 24 heures.
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