Menaces d'attentat à Bruxelles : six nouveaux suspects interpellés
Un mois et demi après les attentats de Paris et à l'approche du Nouvel An, l'Europe est en alerte. En Belgique, où les festivités ont été annulées, six nouvelles personnes ont été interpellées ce jeudi 31 à Bruxelles dans le cadre de l'enquête sur les menaces d'attentats dans la capitale belge pour le réveillon. "Six personnes ont été interpellées et emmenées pour audition", indique un communiqué, précisant que sept perquisitions en lien avec l'affaire ont eu lieu dans la matinée à Molenbeek et Laeken, deux communes de Bruxelles ainsi qu'à Anderlecht et Leuuw-Saint-Pierre, au sud-ouest de la capitale.
Lors de ces perquisitions, du matériel informatique et des téléphones ont été saisis. Ils sont en cours d'analyse. Du matériel d'airsoft, un sport qui utilise des reproduction d'armes à feu et qui se joue en treillis militaire, a également été retrouvé.
Le magistrat instructeur doit décider dans la journée de décerner ou non un mandat d'arrêt à l'encontre des six personnes interpellées.
Quant aux deux hommes déjà inculpés depuis mardi 29 dans cette affaire, leur détention provisoire a été maintenue. Le premier, Saïd S., un Belge de 30 ans, serait le chef d'un réseau de recrutement pour une cellule terroriste. Il est ainsi accusé de "menaces d'attentat, de participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou co-auteur". Son complice, Mohammed K., âgé de 27 ans, est pour sa part poursuivi pour "menaces d'attentat et de participation aux activité d'un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur".
Leur arrestation fait suite à des perquisitions menées dimanche 27 et lundi 28 à Bruxelles, en Brabant flamand et en région liégeoise (est du pays). Si aucune arme ni explosif n'ont été saisis au cours de l'opération, du "matériel informatique, des tenues d'entraînement de type militaire et du matériel de propagande de l'État islamique", ont été découverts avait précisé le parquet dans un communiqué.
Selon les enquêteurs, qui s'intéressent au groupe de motard les "Kamikaze Riders", les deux suspects visaient plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles. L'affaire n'est pas en lien avec les attentats de Paris.
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