Meurtre par balles à Marseille : la piste de la vengeance privilégiée

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 04 avril 2016 - 22:22
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"C'est un règlement de comptes mais pas de même nature que celui de la cité Bassens", a déclaré le procureur.
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Le parquet privilégie la piste d'une vengeance dans l'affaire du meurtre par balles d'un homme d'une cinquantaine d'années survenu ce lundi à Marseille. La victime avait en effet été condamnée pour assassinat en 2001.

Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, a évoqué lundi la piste d'une possible vengeance à l'origine du meurtre d'un homme dans une cité des quartiers nord de Marseille, la victime ayant été condamnée pour assassinat en 2001.

"On peut peut-être retenir l'hypothèse d'une vengeance après sa condamnation pour assassinat à 17 ans", a dit M. Robin lors d'une conférence de presse. La victime, un maçon né en 1968, avait été condamnée en 2001 à 17 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour assassinat, a précisé M. Robin sans donner plus de détails.

Lundi matin, le maçon accompagnait son patron qui venait acheter de la drogue dans la cité de la Paternelle à Marseille lorsqu'il a été pris pour cible et a été atteint par plusieurs projectiles, sur un parking dans l'enceinte de la cité HLM, selon le parquet.

"C'est un règlement de comptes mais pas de même nature que celui de la cité Bassens", samedi 2, a ajouté M. Robin. Le meurtre de lundi a eu lieu 48 heures après un triple homicide cité Bassens, également dans les quartiers nord, portant à 11 le nombre de morts en trois mois dans l'agglomération, pour la plupart dans des règlements de comptes. "2016 part sous de mauvais auspices", a déclaré M. Robin.

Revenant sur le triple homicide dans la cité Bassens, M. Robin a indiqué que l'une des victimes, née en 1995 et qui n'avait aucun antécédent judiciaire n'était "vraisemblablement pas visée par les tireurs". "Les tirs ont été précis et visaient des cibles privilégiées qui ont été atteintes", a-t-il dit "mais une victime innocente se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment". Les deux autres étaient au contraire connues pour leur implication dans le trafic de stupéfiants de la cité, a poursuivi le procureur.

M. Robin a déploré des "passages à l'acte de plus en plus violents", les agressions dans la cité Bassens ayant eu lieu dans une supérette où s'était rassemblées un grand nombre de personnes. "Le passage à l'acte de cette de cette nature n'est pas très rassurant", a-t-il ajouté.

 

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