Montargis : un affrontement entre bandes rivales à la gare

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 20 octobre 2015 - 17:16
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Un policier en uniforme.
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©Charles Platiau/Reuters
La police espère identifier les auteurs des violences grâce à la vidéosurveillance.
©Charles Platiau/Reuters
Entre 80 et une centaine de jeunes de deux bandes rivales se sont retrouvés pour une rixe à proximité de la gare de Montargis (Loiret) lundi 19. Une bagarre entre deux membres serait à l'origine du rendez-vous. Aucune victime n'est à déplorer.

Ils s'étaient fixés rendez-vous pour en découdre. Lundi 19 soir aux alentours de 19h30 , près d'une centaine de jeunes se sont retrouvés sur les quais de la gare de Montargis (Loiret) pour un affrontement prévu à l'avance selon toute vraisemblance.

Le combat, pour lequel certains étaient venus armés de bâtons et de pierres, aurait duré environ une heure. Le tout sous le regard de nombreux voyageurs en attente de leur train. Le maire de Montargis Jean-Pierre Door a évoqué "une scène de guerre urbaine" pour qualifier l'affrontement.

Selon les autorités, une bande composée de 40 à 50 individus, le visage dissimulé, est arrivé à Montargis depuis Nemours (Seine-et-Marne) par le train. Ils ont attendu quelque temps autour de la gare, puis un autre groupe aussi nombreux et composé de jeunes de Montargis et Châlette (ville frontalière au nord de la commune) est arrivé sur place.

Il s'agirait selon la police d'un règlement de compte suite à une bagarre qui aurait éclaté quelques jours auparavant dans un bar. Un individu originaire de Nemours en aurait alors agressé un autre originaire de Montargis. Une bataille entre les bandes des deux hommes aurait alors été organisée, probablement via les réseaux sociaux selon une source policière citée par Le Figaro.

La rixe entre les deux groupes a causé d'importants dégâts autour de la gare avec notamment de nombreuses vitres brisées, mais aucune victime n'a été recensée, aucune interpellation non plus. La police compte sur la vidéosurveillance pour identifier les participants.

Le maire de la ville, cité par France Bleu a demandé un renfort de police et de gendarmerie: "Cela ne peut plus durer. Ces agissements fragilisent les communes moyennes pas loin de la banlieue parisienne. (...) Il n'y a aucun contrôle dans ces trains. Les jeunes montent sans ticket et sans surveillance. Il n'y a pas de contrôleurs". Des renforts ont été dépêchés d'Orléans dans la soirée de lundi 19.

 

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