Niger : des hommes en armes attaquent un camp de réfugiés et tuent 22 hommes

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 07 octobre 2016 - 16:57
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Des soldats dans le désert du Niger
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©Issouf Sanogo/AFP
Les 22 morts appartiennent aux forces de sécurité
©Issouf Sanogo/AFP
Un groupe d'hommes armés, probablement des combattants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué un camp de réfugiés maliens situé au Niger. Ils ont abattu 22 membres des forces de sécurité.

Un carnage. Un camp de réfugiés maliens de Tazalit, au Niger, à 180 kilomètres de la frontière malienne, a été attaqué le jeudi 6 dans l’après-midi, par un groupe armé qui n’a pas encore été identifié avec exactitude. Au moins 22 personnes qui assuraient la sécurité des lieux (14 gardes, 5 gendarmes et 3 militaires selon le magazine Jeune Afrique)  ont été tués par les assaillants. Cinq autres ont été blessés.

Il était un peu plus de 14h20 lorsqu’une trentaine d’hommes, lourdement armés et parlant le touareg selon les témoins, sont arrivés, dans trois véhicules motorisés et une moto, sur les lieux. Là, ils se sont rendus au poste de sécurité du camp et ont ouvert le feu sur les gardiens du camp en train de déjeuner.

Les assaillants sont repartis, environ deux heures plus tard, après avoir dérobé des vivres et un véhicule appartenant au Haut Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR). Seuls trois soldats ont réussi à échapper aux hommes armés.

Apparemment, les assaillants n’ont pas cherché à s’en prendre précisément aux réfugiés, un seul ayant été blessé dans l’attaque.

Les indices rapportés par les témoins, ainsi que le mode opératoire semnblent pointer du doigt une action d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le groupe qui avait largement pris position dans le nord du Mali avant d’en être chassé suite au lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, toujors en cours. L’attaque rappelle une action similaire en octobre 2014 dans le camp de Mangaize, là aussi au Niger, où neuf membres des forces de sécurité avaient été abattus. En juin 2016, des islamistes, de Boko Haram cette fois, avaient attaqué un poste militaire à Bosso, tuant 26 soldats.

 

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