Osny : un détenu radicalisé agresse deux surveillants de prison avec une arme artisanale

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 05 septembre 2016 - 12:41
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Une prison française.
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©Francois Mori/AP/Sipa
A la maison d'arrêt d'Osny dans le Val-d'Oise, deux surveillants ont été agressés et blessés par un détenu radicalisé qui s'en est pris à eux avec une arme artisanale.
©Francois Mori/AP/Sipa
Alors qu'il était en promenade, un détenu radicalisé a agressé dimanche deux surveillants de prison à la maison d'arrêt d'Osny dans le Val-d'Oise. Rapidement maîtrisé, il a été immédiatement placé en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire.

Le pire a été évité. Un détenu radicalisé a agressé, dimanche 4 après-midi, deux surveillants de prison avec une arme artisanale à la maison d'arrêt d'Osny dans le Val-d'Oise. "Lors du départ en promenade, le détenu a agressé avec une arme artisanale le surveillant venu le chercher", a écrit le ministère de la Justice dans un communiqué, précisant qu'un second surveillant, "posté à l'entrée de la cour de promenade, est aussitôt venu secourir son collègue et a lui aussi été blessé".

Les deux agents sont parvenus à s'enfuir tandis que le prévenu a été rapidement maîtrisé par les unités d'intervention de l'Administration pénitentiaire (ERIS) grâce à une arme non létale (balle en caoutchouc). Il a immédiatement été placé en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire. Quant aux surveillants blessés, ils sont hors de danger mais ont tout de même été transportés à l'hôpital. L'un deux a été touché au thorax et à la gorge, l'autre au bras. 

Dans son communiqué, le ministère de l'Intérieur a indiqué que le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, s'est entretenu avec eux et a salué "le sang-froid et le professionnalisme des surveillants et de l'ensemble du personnel de l'administration pénitentiaire" les remerciant "de leur contribution à la sécurité du pays". La maison d'arrêt d'Osny a été ouverte en 1990. Elle compte 579 places et 916 détenus au 1er août 2016. Une unité de prévention de radicalisation, qui accueille actuellement 18 détenus (tous en cellule individuelle), a été ouverte le 25 janvier 2016.

Ce n'est pas la première fois ces dernières semaines qu'une agression a lieu en prison. Début août dernier, un détenu avait donné des coups de poings sur deux agents au centre de détention de Val-de-Reuil. L'un d'eux en avait reçu au visage, lui déchaussant plusieurs dents. Le deuxième avait été frappé au niveau de la tempe, de la bouche et sur le haut du corps.

 

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