Papouasie : après un très fort séisme, l'alerte au tsunami finalement levée

Les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée peuvent être soulagés. Un séisme de magnitude 7,5 sur l'échelle de Richter s'est produit au large des côtes du pays dimanche 29 mars, selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ce qui a déclenché une alerte au tsunami. Alors que de puissantes vagues de un à trois mètres étaient redoutées, l'alerte a finalement été levée ce lundi.

Le tremblement de terre s'est produit à une profondeur de 65 kilomètres, à 54 kilomètres de la ville la plus proche, Kokopo (20.000 habitants), située sur l'île de Nouvelle-Bretagne, et à 789 kilomètres de la capitale Port Moresby, a précisé l'USGS. Une réplique de magnitude 5,7 s'est ensuite fait sentir dans le même secteur.

"En fonction des paramètres préliminaires du séisme (...), des vagues de tsunami dangereuses sont possibles pour les côtes situées dans un rayon de 1.000 kilomètres autour de l'épicentre", a de son côté estimé le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique, prévoyant des vagues de un à trois mètres en Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux Îles Salomon. Des vagues plus petites (moins de 30 centimètres) étaient possibles ailleurs dans le Pacifique, en Australie, au Japon, aux Philippines, en Nouvelle-Calédonie notamment.

Pour autant, l'alerte semble avoir été déclenchée surtout en vertu du principe de précaution. "Bien que les personnes aient senti une forte secousse (...), il est probable qu'il n'y ait pas de dégâts sur une zone étendue", a estimé un sismologue de l'agence gouvernementale Geoscience Australia cité par Europe-1. Le spécialiste prédisait ainsi qu'un éventuel tsunami n'aurait été que d'une ampleur réduite.

A Kokopo, des témoins ont rapporté des dégâts limités dans la ville, où les habitants ont pourtant fortement ressenti le séisme. Le soulagement dominait lorsque l'alerte tsunami a été levée.