Paris : un homme abattu par la police devant un commissariat du 18e

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 07 janvier 2016 - 14:09
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Un homme aurait été abattu, ce jeudi, devant un commissariat du quartier de la Goutte d'Or.
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Un homme a été abattu, ce jeudi, devant un commissariat du quartier de la Goutte d'Or, dans le 18e arrondissement de Paris, alors qu'il aurait tenté de pénétrer dans le bâtiment, en menaçant un policier.

Un homme a été tué par des policiers ce jeudi matin devant un commissariat du 18e arrondissement, dans le nord de Paris, alors qu'il tentait de pénétrer dans le bâtiment. L'homme abattu était "armé d'un couteau et d'un dispositif pouvant être un gilet explosif" et aurait crié "Allah Akbar" ("Dieu est grand", en arabe), a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

"Un homme a tenté jeudi matin d'agresser un policier à l'accueil du commissariat avant d'être atteint par des tirs de riposte des policiers", a expliqué à l'AFP Pierre-Henry Brandet. "Les démineurs sont sur place et travaillent à la sécurisation des lieux", a-t-il ajouté. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place. Cette affaire intervient un an jour pour jour après l'attentat contre Charlie Hebdo. Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue de la Goutte d'Or, qui a été bouclée par les forces de l'ordre.

Les policiers ont ordonné aux passants de se réfugier dans les magasins de la rue, les rideaux de fer ont été baissés. Des enfants ont été confinés dans une école maternelle située à proximité, dont l'accès a été fermé. La circulation était interrompue sur le boulevard Barbès emprunté par plusieurs ambulances et véhicules de police qui se rendaient sur les lieux.

Jeudi en fin de matinée, François Hollande présentait ses voeux aux forces de sécurité, à la préfecture de police de Paris, un an après l'attentat contre Charlie Hebdo et moins de deux mois après les attaques djihadistes qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre dans la capitale.

Il a estimé dans son discours que toute agression d'un policier, d'un gendarme ou d'un sapeur-pompier n'était "pas seulement" un acte de délinquance mais une "atteinte à la République".

Le 20 décembre 2014, Bertrand Nzohabonayo, âgé de 20 ans, était entré dans le commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) et avait blessé à l'arme blanche trois policiers en criant "Allah Akbar". Ce converti à l'islam avait été tué par les policiers qu'il avait agressés.

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