Pas de train entre Bruxelles et Lille après des incendies volontaires
Des incendies volontaires de câbles ont donné lieu ce lundi 30 à une interruption du trafic sur la ligne à grande vitesse reliant Bruxelles à Lille. Cette perturbation de la circulation des trains Thalys, TGV et Eurostar devrait se prolonger au moins jusqu'en début d'après-midi.
A 9h30 ce matin, une quinzaine de trains avaient déjà été annulés au total. Selon la RTBF, "aucun Thalys et Eurostar ne roule entre Bruxelles et Londres, Bruxelles et Paris, et certains TGV à destination du sud de la France sont eux aussi à l'arrêt". Parmi les nombreux passagers bloqués figurent le ministre de l'Economie Emmanuel Macron qui a dû annuler son déplacement à Bruxelles où il devait participer à une réunion avec ses homologues européens.
Sur son site internet, Thalys indique que "la reprise du trafic dans sa totalité est actuellement prévue en fin d'après-midi". Aussi,"nous conseillons à nos voyageurs de reporter leur voyage. Tous les billets des Thalys concernés seront échangeables et remboursables sans frais supplémentaires. Nous conseillons à nos voyageurs de consulter thalys.com ou l'application Thalys, où ils retrouveront les dernières informations en temps réel", écrit la société.
Sur son site internet, Eurostar confirme quant à elle qu'aucun de ses trains n'a circulé entre Londres et Bruxelles dans la matinée. Les prochains pourraient quant à eux avoir jusqu'à deux heures de retard, prévient la compagnie.
Découverts à l'aube, ces actes de malveillance n'ont fort heureusement pas pu générer de danger, la rame de contrôle ayant immédiatement donné l'alerte pour prévenir de la mise hors service de la signalisation.
Après avoir envisagé des vols, la société gestionnaire du réseau ferroviaire belge Infrabel a en fait découvert que plusieurs armoires électriques avaient été incendiées à quatre endroits différents à hauteur d'un viaduc près de la ville d’Ath, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Bruxelles. En fin de matinée, le parquet et la police étaient sur place pour des constations. Il pourrait s'agir du premier acte de sabotage impactant les lignes ferroviaires en Belgique.
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