Pays-Bas : un homme armé interrompt le journal télévisé
Il y a eu plus de peur que de mal. Habillé d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate, un homme a fait irruption sur le plateau du journal télévisé (JT) de la télévision néerlandaise (NOS), jeudi 29 au soir. L'homme, qui s'est dit représenter "un collectif de hackers", a brièvement pris en otage un employé de la chaine qui a diffusé près de 5 minutes d'images sur Internet.
Assez calme, Il a demandé de passer à l'antenne pour des motifs encore non élucidés, avant d'être maîtrisé par la police, selon des images publiées par la NOS. Ce dernier a immédiatement lâché son revolver et levé les mains en l'air, lorsque les forces en l'ordre sont intervenues.
"Les choses qui vont être dites sont d'importance mondiale", a-t-il eu le temps de dire avant d'être maîtrisé. "Nous avons été engagés par les services secrets et nous avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en doute. Et nous allons les révéler maintenant", a-t-il ajouté.
Selon la NOS, l'homme a menacé avec son arme un garde de la sécurité et demandé à être emmené sur le plateau du journal de 20 heures. En réalité, le garde l'a emmené sur un autre plateau, d'où la scène a été enregistrée. Le journal, qui était sur le point de commencer, n'a donc pas débuté, bien que le preneur d'otage n'y ait au final pas fait irruption. En attendant le retour au calme, un message diffusé à l'écran mentionnait "un moment s'il vous plait".
Selon la police néerlandaise, l'homme, âgé de 19 ans et étudiant en chimie, n'avait aucun antécédent judiciaire. Sur un compte Twitter officiel, la police a également déclaré que "le suspect avait une fausse arme impossible à distinguer d'une vraie". Cet événement intervient moins d'un mois après les attentats de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier et un peu plus d'un an (novembre 2013) après que BFMTV et Libération aient été la cible d'actes semblables.
(Voir ci-dessous la vidéo enregistrée)
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.