Procès en appel de Goodyear : plusieurs centaines de manifestants défendent les huit salariés à la barre
Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler vers le tribunal d'Amiens pour soutenir huit anciens salariés de l'usine Goodyear, condamnés à 9 mois de prison ferme en première instance pour avoir séquestrés deux cadres de l'usine et jugés mercredi en appel.
"Aujourd'hui y a pas à discuter: c'est la relaxe ou rien!", a harangué Mickaël Wamen, l'un des prévenus et figure emblématique du "combat" des Goodyear, au micro de la tribune du "village" CGT, sur les bords de l'étang du parc Saint-Pierre, au coeur d'Amiens.
Après un arrêt devant le tribunal, c'est là que les manifestants se retrouveront pour suivre la retransmission du procès, qui doit s'ouvrir à 9H00.
La CGT locale espère "au moins 10.000 sympathisants" devant la cour d'appel d'Amiens. Parmi eux sont attendus Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Pierre Laurent (PCF) et le leader de la CGT Philippe Martinez.
"Il y aura du monde venant de toute la France, mais aussi de Belgique et de Suisse, on attend déjà 100 cars", avait assuré Mickaël Wamen.
Les 6 et 7 janvier 2014, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production avaient été retenus pendant une trentaines d'heures dans les locaux de l'usine pneumatique occupée par quelques dizaines de salariés en colère.
La fermeture de l'usine a entraîné la suppression de 1.143 emplois.
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