Qui est la manifestante en gilet jaune morte samedi à Pont-de-Beauvoisin ?

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 novembre 2018 - 19:03
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La conductrice qui a écrasé le 17 novembre 2018 une manifestante en "gilet jaune" au Pont-de-Beauvoisin en Savoie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire
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© ROMAIN LAFABREGUE / AFP
La manifestante en gilet jaune décédée samedi à Pont-de-Beauvoisin (Savoie) avait 63 ans.
© ROMAIN LAFABREGUE / AFP
Une femme qui manifestait avec les gilets jaunes est morte samedi à Pont-de-Beauvoisin (Savoie) après avoir été renversée par une voiture qui a forcé un barrage. La victime avait 63 ans, sa fille était avec elle sur ce point de rassemblement.

La mobilisation des gilets jaunes a été marquée samedi 17 par le décès d'une manifestante à Pont-de-Beauvoisin en Savoie. Elle a été renversée par une voiture qui a forcé un barrage au niveau du rond-point du Super U.

La conductrice accompagnait sa fille malade chez le médecin. Elle a paniqué quand des personnes en gilet jaune ont tapé sur sa voiture, et a accéléré, écrasant la retraitée.

L'automobiliste a été placée en garde à vue et une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.

Précédemment: mobilisation des gilets jaunes - une voiture force un barrage, une manifestante tuée

Ce dimanche 18, encore sous le choc, Alexandrine Mazet, la fille de la victime, présente sur ce point de rassemblement des gilets jaunes, a appelé "au calme et à l'intelligence".

Elle a déclaré sur RTL: "Je veux vraiment que les gens ne se laissent pas submerger par la colère. Ça n’amène jamais rien de bon. Il faut vraiment que les gilets jaunes comprennent que le mouvement est pacifiste".

La jeune femme, mère de famille, a aussi confié qui était sa mère. Elle s'appelait Chantal et elle avait 63 ans. Elle venait tout juste de prendre sa retraite et avait peur qu'avec toutes ces réformes (puis aussi évidemment l'augmentation des prix du carburant) son niveau de vie baisse.

C'est surtout pour sa famille qu'elle était venue manifester selon sa fille: "Elle était un peu inquiète, surtout pour ses enfants et ses petits-enfants pour la suite".

Cette ancienne animatrice en arts plastiques était veuve. Elle avait quatre enfants et plusieurs petits-enfants.

Après le drame samedi, et aussi ce dimanche, des minutes de silence ont été respectées pour Chantal. Des personnalités politiques, mais aussi des organisateurs de blocages ou opérations-escargots, ont appelé à la responsabilité de chacun pour que cela ne se reproduise pas.

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