Sexe et alcool à volonté : la police américaine met en garde les participants de "Sex Island"

La société colombienne The Good Girls Company propose une nouvelle édition de son concept de "Sex Island", cette fois-ci dans le Nevada, où pendant quatre jours les participants auront accès pratiquement en ilimité aux prostitutées et à l'alcool.

Dès son lancement, l’initiative avait déjà suscité la polémique. Mais cette fois-ci, la police menace purement et simplement de mettre fin à l’aventure. Les autorités américaines ont prévenu que l‘offre de voyage Sex Island, proposant à la clientèle un séjour avec un accès illimité à des prostituées recrutées pour l’occasion, serait particulièrement dans son collimateur, et que les autorités n’hésiteront pas à mettre fin à l’activité, qui doit débuter le 2 août, en cas de dérapage.

Le concept de Sex Island est simple: 30 hommes ont versés environ 5.700 euros pour quatre jours de vacances lors desquelles ils auront accès à deux femmes différentes chaque jour, en plus de quelques activités plus classiques (quad et balades à cheval garanties "seins nus" et "sex tour" en hélicoptère). Cette année, le séjour libertin se déroulera dans le Nevada, dans un lieu qui n’est pas encore connu avec exactitude. L’Etat du sud-ouest des Etats-Unis est le seul qui a légalisé, dans certains comtés, la prostitution. 

Le concept est exploité par la société colombienne The Good Girls Company et était, à ses débuts, beaucoup plus ambitieux mais a souvent été contrarié pour des questions légales. A l’origine, les séjours Sex Island devaient se dérouler sur une île et permettre la consommation illimitée de prostituées, d’alcool et de produits stupéfiants. La première édition devait se dérouler sur une île de Colombie mais a été bloquée par les autorités à la dernière minute.

Lire aussi: Prostitution dans un salon de massage: un journaliste et un ex-footballeur convoqués par la justice

Une nouvelle édition devait se dérouler dans un premier temps au large de Trinidad-et-Tobago, mais là encore le projet a été bloqué à la dernière minute. The Good Girls Company est finalement parvenu à organiser un événement sur une île au large du Venezuela, les autorités de Caracas ayant finalement laissé faire.

L’événement avait créé la polémique car outre le principe discutable en termes de moralité, un adolescent chilien de 16 ans résidant aux Etats-Unis serait, selon son témoignage, parvenu à rallier l’île (avec l’accord de son père) où il aurait perdu son pucelage sans que les organisateurs ne cherchent à empêcher une telle situation.

Les autorités du Nevada n'envisagent pas d'interdire en l'état l'événement, mais la consommation de drogues, elle, sera strictement prohibée, enlevant une partie de l'offre de The Good Girls Company. La police locale a fait savoir que tout ressortissant étranger qui sera surpris à consommer une substance prohibé sera passible de poursuites, d'un séjour en centre de rétention et d'une explulsion du territoire américain.

Voir aussi:

Dépucelage, plan à trois et drogue: un ado de 16 ans raconte son séjour sur "'l'île du sexe"

Une candidate confirme l'existence d'un réseau de prostitution dans la téléréalité