Son omelette lui déplaît, il poignarde sa femme

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 08 novembre 2018 - 09:02
Image
Les restes carbonisés de la jeune fille au pair française Sophie Lionnet ont été retrouvés dans le jardin du logement de son employeuse Sabrina Kouider dans le sud de Londres
Crédits
© Brendan Smialowski / AFP/Archives
L'homme a été condamné à de la prison ferme pour ces violences conjugales.
© Brendan Smialowski / AFP/Archives
Un homme de 56 ans a été condamné à de la prison ferme pour avoir poignardé sa femme qui lui avait préparé une omelette qui n'était visiblement pas à son goût. L'accusé était pris de boisson au moment des faits.

C'est un fait de violence conjugale qui aurait pu finir de manière bien plus tragique encore qui était jugée devant un tribunal correctionnel. Comme le rapporte le journal La Dépêche du Midi, un homme de 56 ans devait répondre d'une agression sur son épouse qu'il a poignardé au bras pour un motif futile: il était mécontent de l'omelette qui lui avait été préparée.

L'affaire remonte au 21 juin sur la commune d'Izaut-de-l'Hôtel (Haute-Garonne). Le suspect boit depuis 7h du matin avant de se coucher. A 16h il se réveille encore étourdi par l'alcool et exige que sa femme, avec qui il est marié depuis 21 ans, qu'elle lui prépare à manger. Cette dernière s'exécute et lui prépare une omelette qui n'est visiblement pas du goût de l'intéressé. L'homme commence par jeter l'assiette sur sa compagne qui riposte en lui donnant un coup de spatule sur la tête. L'époux ivre s'emporte, s'empare d'un couteau à viande et poursuit dans l'escalier son épouse et parvient à lui asséner un coup de l'arme blanche sur l'avant-bras.

Lire aussi - Violences conjugales: quatre ans de prison pour avoir tabassé sa femme

La victime s'en tirera avec une plaie de trois centimètres de profondeur et cinq jours d'ITT. Le mari, lui, se retrouve devant le tribunal de Saint-Gaudens. Il comparaît d'ailleurs en provenance de la prison où il a été incarcéré pour d'autres faits.A la barre, l'homme ne nie pas les faits mais tente de se défendre: il nie précise que s'il a bien poignardé sa femme, c'était avec un couteau à fromage et non à viande. Lors des débats s'étale un quotidien fait de violences: l'épouse explique avoir été frappée deux jours avant d'un coup de télécommande par un mari alcoolique consommant cinq cubis de vin par semaine. L'accusé explique lui que son épouse a, dans le passé, volontairement écrasé son chien avec sa voiture.

Après délibéré, l'homme est finalement condamné à dix mois de prison dont quatre avec sursis. Il devra se plier à deux ans de mise à l'épreuve avec obligation de soins et interdiction de rencontrer son épouse et de se présenter au domicile conjugal.

Voir aussi:

La Nouvelle-Zélande crée un congé payé spécifique pour les victimes de violences conjugales

Violences conjugales: elle est battue pendant 56 ans, son mari condamné

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.