Tir d'arme à plomb, véhicule incendié, interpellations : cinquième nuit de violences dans le Val-d'Oise

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 25 juillet 2016 - 09:26
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Une voiture de gendarmerie.
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©Bob Edme/AP/Sipa
Depuis une semaine, des heurts se produisent chaque nuit à Beaumont-sur-Oise, à la suite de la mort d'un jeune d'origine malienne, Adalma Traoré.
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Depuis une semaine, des heurts se produisent chaque nuit à Beaumont-sur-Oise, à la suite de la mort suspecte d'un jeune d'origine malienne, Adalma Traoré, lors de son interpellation mardi 18.

Tir d'arme à plomb, véhicule incendié: des heurts se sont produits samedi soir dans le Val-d'Oise pour la cinquième nuit consécutive depuis la mort mardi 19 d'Adama Traoré, 24 ans, lors de son arrestation, a-t-on appris auprès de la préfecture.

A minuit, les autorités ont recensé un tir d'arme à plomb à l'encontre d'un véhicule de gendarmerie sur la commune de Beaumont-sur-Oise, d'où était originaire le jeune homme, ainsi qu'une voiture incendiée et une interpellation. La personne interpellée transportait une batte de base-ball et des projectiles, a précisé à l'AFP Jean-Simon Mérandat, directeur de cabinet du préfet du Val-d'Oise.

La situation demeurait "relativement calme", a-t-il estimé, soulignant que les heurts avaient atteint un "pic d'intensité entre minuit et 3H" les nuits précédentes.

Le dispositif de sécurité a été fortement renforcé et porté à 265 policiers et gendarmes, ainsi que 65 sapeurs-pompiers. Dans la nuit de vendredi à samedi, marquée notamment par des tirs de mortiers artisanaux et de chevrotine, dix personnes avaient été interpellées et quatre gendarmes "blessés très légèrement", selon la préfecture.

Des échauffourées ont éclaté chaque nuit dans ce secteur à la frontière entre l'Oise et le Val-d'Oise depuis la mort d'Adama Traoré mardi, alors qu'il venait d'être arrêté par les gendarmes. Son entourage dénonce une "bavure".

L'autopsie montre, selon le parquet, que la cause de son décès "semble être médicale". Il souffrait d'une "infection très grave" et "n'aurait pas subi des violences". La famille d'Adama Traoré a déposé une demande de contre-autopsie.

 

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