Toulouse : trois chèvres découvertes décapitées par un ou des inconnus

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La rédaction de France-Soir
Publié le 26 juillet 2019 - 19:31
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Une chèvre.
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©Jean-Sébastien Evrard/AFP
Trois chèvres ont été tuées et décapitées dans un élevage de Haute-Garonne.
©Jean-Sébastien Evrard/AFP

Un éleveur de Haute-Garonne a découvert mercredi 17 trois de ses chèvres décapités par un ou des inconnus. Le vice a été poussé jusqu'à déposer les têtes des animaux quelques jours plus tard devant sa porte.

Une chose est sûre selon les services vétérinaires, ce ne sont pas des animaux qui ont pu infliger de tels sévices. Trois chèvres appartenant à un éleveur qui habite à Roquesérière (Haute-Garonne), un petit village au nord de Toulouse ont été retrouvées décapitées le 17 juillet dernier. Sous le choc, l'homme a porté plainte pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif".

Encore éprouvé par la macabre découverte, l'éleveur s'est confié à Actu Toulouse: "Je suis en cours d’installation comme éleveur ovin viande. On m’avait donné trois chèvres pour nettoyer ce terrain, qui appartient à mes parents… J’avais une quinzaine d’hectares de forêt à nettoyer, et les chèvres c’est très bien pour ça". Et de poursuivre: "Mercredi, je suis parti en Aveyron, pour rencontrer des éleveurs de moutons, afin de prendre quelques conseils avant de me lancer… Quand je suis revenu, tard en soirée, j’ai vu mes chiens, complètement paniqués, ils bougeaient dans tous les sens. J’ai compris qu’il s’était passé quelque chose. Le grillage était couché et j’ai retrouvé une chèvre décapitée, dans la forêt, à proximité".

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Accompagné par ses chiens, il part le lendemain à la recherche des deux caprins manquant. Il va les retrouver en forêt, elles aussi décapitées. "J’ai retrouvé mes deux chèvres naines et mon bouc nain décapités, éparpillés dans la forêt autour de chez moi. Sans les têtes. Et aucune trace de sang nulle part, que ce soit dans l’enclos ou bien là où j’ai retrouvé les corps…", a-t-il expliqué

L'éleveur, qui ne connait pas d'ennemi dans le village et dans la région, a déposé plainte à la gendarmerie. Il a fait constater les mutilations de ses chèvres par un vétérinaire, celui –ci est formel: ce n'est pas un animal qui a pu leur infliger de telles blessures.

L'acte ignoble de s'arrête pas là puisque le samedi suivant, l'éleveur explique qu'en se levant, il a senti des odeurs de cadavre: "Et j’ai vite vu d’où ça venait… Ils se sont amusés à ramener deux des trois têtes, et les ont déposées devant chez moi".

Aucune interpellation n'a encore eu lieu dans cette sinistre affaire.

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