Trappes : venus arrêter un agresseur sexuel, des policiers doivent tirer sur des émeutiers

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La rédaction de France-Soir
Publié le 02 janvier 2019 - 10:24
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Un policier tient un lanceur de balles durant une manifestation.
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©Loïc Venance/AFP
Les policiers ont dû tirer une vingtaine de fois sur leurs agresseurs.
©Loïc Venance/AFP
Une trentaine de personnes s’en sont pris à des policiers, dans la nuit de lundi à mardi à Trappes, alors qu'il procédait à l'arrestation d'un individu. Les fonctionnaires ont fait usage de leurs armes intermédiaires pour se défendre.

Les fonctionnaires de polie ont tiré pas moins d'une vingtaine de fois au lanceur de balles de défense pour tenter de disperser les agresseurs. Des policiers ont été pris à partie par une trentaine d'individus dans la nuit de lundi 31 à mardi 1er à Trappes dans les Yvelines alors qu'ils venaient précéder à l'interpellation d'un homme soupçonné d'agression sexuelle sur une jeune fille de 17 ans. La situation a pu être maîtrisée par l'arrivée de renforts.

Comme le rapporte le journal Le Parisien, les forces de l'ordre ont porté secours à une jeune fille qui les a appelés vers 4h30 du matin. Arrivés sur place, les fonctionnaires l'ont découverte les vêtements déchirés. Elle a expliqué que son petit ami, un homme de 32 ans, a tenté d'abuser d'elle. Elle a également fait savoir qu'elle avait perdu connaissance au cours de la soirée. Munis du signalement du suspect, les policiers sont partis l'interpeller.

Lire aussi - Trappes: nouvelle rixe entre bandes rivales, un blessé grave

Les forces de l'ordre sont parvenus à mettre la main sur l'individu et a l'interpeller avant que les choses ne dégénèrent totalement. "Une trentaine de personnes s’en prennent à eux au moment de l’interpellation. Les fonctionnaires sont obligés de tirer à vingt reprises vers le groupe hostile pour le disperser et parviennent à maîtriser la situation grâce l’arrivée d’une autre patrouille", explique le quotidien.

L'individu interpellé a été placé en garde à vue après un séjour en cellule de dégrisement en raison de son état d'alcoolémie avancé. "Durant ses premières auditions, il a assuré qu’ils étaient tous les deux ivres durant la soirée et qu’ils se seraient battus. Sa garde à vue a été prolongée de vingt-quatre heures", précise Le Parisien.

Voir:

A Trappes, le choc et la crainte d'une nouvelle stigmatisation

Trappes: une petite fille de 11 ans violée par un quadragénaire dans un bosquet

 

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