Tuerie du réveillon dans le Pas-de-Calais : ce que l'on sait sur le drame
Le drame a entaché le passage à la nouvelle année. Dans la nuit de mercredi 31 à jeudi 1er, un homme a abattu trois personnes et en a blessé deux autres avant de se donner la mort. Olivier Aras, infirmier libéral de 46 ans, est l'auteur des coups de feu. Ce serait une séparation mal acceptée avec l'une des victimes qui l'aurait poussé à commettre son geste fou.
> Les faits
Il est environ 1h du matin, ce jeudi 1er janvier, lorsqu'Olivier Aras fait irruption dans une petite maison mitoyenne d'Arras, dans le Pas-de-Calais, où sept convives fêtent la nouvelle année. Très énervé, muni d'un fusil à pompe de calibre 12, il s'en prend à son ex-compagne. Deux des invités, âgés d'une cinquantaine d'années, tentent de s'interposer. Les coups de feu partent, Olivier Aras les abat tous les trois et blesse deux autres personnes, dont une grièvement. Il prend ensuite la fuite à bord de sa voiture. Très vite pris en chasse par une équipe de la brigade anti-criminalité (BAC), acculé, il retourne son arme contre lui et se donne la mort.
> Une déception amoureuse à l'origine du drame
Olivier Aras aurait entretenu une courte relation avec la femme qu'il a abattue. Econduit, il n'aurait pas supporté la rupture et c'est pour cela qu'il a fait irruption lors de la dramatique soirée et s'en est pris à elle. Selon Adam Chodkiewicz, vice-procureur d’Arras cité par La Voix du Nord, rien ne pouvait laisser présager un tel drame.
> Le tireur avait déjà été condamné pour violences conjugales
Les autorités judiciaires ont révélé qu'Olivier Aras avait été jugé en septembre 2013 pour violences conjugales sur une autre femme que sa victime du Jour de l'an. Condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, sous le coup de laquelle il était toujours, il avait notamment une obligation de soins psychologiques. Selon le parquet d'Arras, il respectait les termes de sa condamnation.
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