Un militaire français blessé au Liban succombe plus d'un an après

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 29 mai 2019 - 12:46
Image
Un homme a foncé avec sa voiture jeudi sur des militaires qui faisaient leur footing à proximité de la caserne de Varces-Allières-et-Risset (Isère), sans faire de blessés
Crédits
© ludovic MARIN / AFP/Archives
Blessé en 2018, le brigadier du 501e régiment de chars de combat a succombé le 21 mai dernier.
© ludovic MARIN / AFP/Archives

Un militaire du 501e régiment de chars de combat victime d'un grave accident au Liban en février 2018 a succombé à ses blessures fin mai. Le brigadier Erwan Potier avait été déployé comme Casque bleu.

Le 501e régiment de chars de combat a annoncé mardi 28 le décès d'un de ses membres, qui a succombé à de graves blessures reçues au Liban. "Après avoir courageusement lutté pendant de nombreux mois", le chasseur de 1ère classe Erwan Potier, promu à titre posthume au grade de brigadier, a succombé le 21 mai.

Originaire de Senlis (Oise) et âgé de 23 ans, il avait été déployé au dans le cadre de la Finul, la force de l'ONU au Liban. "Le 12 février 2018, au cours d’un déplacement vers une Blue Line Patrol dans le Spanbatt (la Blue line symbolise la démarcation entre le Liban et Israël, NDLR), le chasseur de 1re classe Erwan Potier a été grièvement blessé lors d’un accident en Véhicule Blindé Léger. Il est rapatrié dans un avion médicalisé pour être admis en service de réanimation de l'hôpital militaire à Percy, puis, transféré dans un établissement spécialisé en juin 2018", relate le régiment sur sa page Facebook.

Lire aussi: Liban: 44 ans après la guerre, une lueur d'espoir pour les proches des disparus

Décoré à plusieurs reprises avant et après son accident, Erwan Potier a été salué comme un "soldat très professionnel", "un camarade attachant" et un "frère d’armes fidèle", "toujours volontaire" et allant "au-delà de sa mission". Il était célibataire.

Trois militaires ont déjà été tués "au service de la France" lors d'opérations extérieurs cette année: les deux membres du commando Hubert lors de l'opération de libération de plusieurs otages au Burkina Faso, ainsi qu'un médecin affecté au 2e RIMA, victime d'un engin explosif au Mali.

Depuis 2000, ce sont 231 soldats qui sont "morts au service de la France", un chiffre qui ne donne cependant qu'une vision partielle de la mortalité des militaires, ceux tués lors d'attentats en France ou victime de certains accidents n'étant pas intégrés à cette liste.

Voir:

Soldats tués: le nombre impressionnant de militaires français morts depuis 2000

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.