Un Roumain réduit en esclavage et dormant sous l'escalier, 3 accusés au tribunal

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La rédaction de France-Soir
Publié le 23 janvier 2019 - 09:54
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Marteau, justice, illustration, avocat,
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Les trois hommes doivent répondre de la réduction en esclavage du ressortissant roumain.
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Depuis mardi, trois accusés répondent devant un tribunal de Bristol de l'exploitation d'un ressortissant roumain réduit en esclavage, forcé de vivre sous l'escalier et de faire ses besoins dehors. Les suspects sont également accusés de lui avoir confisqué son salaire d'employé d'un abattoir.

Ils avaient réduit leur victime en esclavage. Trois accusés (deux hommes et une femme) âgés de 24 à 26 ans sont actuellement poursuivis devant un tribunal de Bristol au Royaume-Uni pour avoir forcé un ressortissant roumain à dormir sous un escalier tout en le forçant à accomplir de nombreuses tâches domestiques et en lui confisquant son salaire.

Comme le rapporte la presse britannique ce mercredi 23 (voir ici), la victime nommée Gabriel Nicolae était forcé à dormir dans un réduit et devait se laver et se blanchir à l'extérieur de la maison, avec un tuyau d'arrosage. Il n'avait pas le droit non plus d'utiliser les toilettes de la maison et a été vu par des riverais en train de faire ses besoin dans les buissons. Des voisins l'ont vu également réaliser des travaux domestiques sans le moindre outil, comme par exemple la tonte de la pelouse à mains nues.

L'affaire a été découverte suite à l'arrestation de l'homme qui volait dans des magasins pour se nourrir. Selon l'enquête en effet, son revenu de salarié dans un abattoir (environ 350 euros par semaine) était confisqué par ceux qui "l'hébergeait". Ces derniers ne lui fournissaient qu'un repas par jour et, pour le reste, lui donnait une livre sterling par jour (1,15 euro environ) pour qu'il s'achète des biscuits.

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L'enquête montrera que le niveau de dépendance de l'homme était élevé: il ignorait le nom de la banque où son salaire était versé. Parlant très peu anglais, il ne connaissait même pas le numéro de la police pour demander de l'aide, ce qu'il n'a d'ailleurs jamais cherché à faire.  

Les trois accusés nient les faits pour le moment. Le procès est toujours en cours.

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