Un train percute un bloc de béton posé sur la voie dans l'Eure
Les faits se sont produits mercredi en fin d'après-midi, près d'un passage à niveau. Le train Intercités n'a pu éviter le bloc de béton servant habituellement à l'évacuation d'eaux usées, qui avait été déposé sur la voie. Cette collision n'a pas fait de blessés mais a entraîné des retards de plusieurs dizaines de minutes dans les deux sens.
Le train Granville-Paris, qui n'a pas subi de dommages importants, a pu repartir à petite vitesse. Un train Paris-Granville, qui circulait dans le sens inverse, a dû s'arrêter pour dégager des éléments disloqués du cube de béton. Cela a entraîné pour ses passagers un retard de 20 mn sur l'horaire habituel.
Ce type d'incident n'est pas le premier dans l'Eure. Le 15 septembre dernier, dans le même secteur et à proximité d'un pont, des grosses pierres avaient été disposées sur les voies de cette même ligne. Dans le même département, mais sur la ligne Paris-Deauville, un train avait été caillassé au niveau de la gare de La Bonneville-sur-Iton, à quelques kilomètres d'Évreux. Deux vitres avaient volé en éclats, sans faire de blessé.
Les gendarmes de Nonancourt ont ouvert une enquête pour dépôt d'objets pouvant entraver la circulation des trains. Un délit passible de 6 mois de prison et 3.750 € d'amende. La semaine dernière, un train Intercités reliant Alençon au Mans avait lui failli percuter des plaques de caniveau en béton et des planches en bois posées sur la voie, sans faire de blessé.
"Pour nous, il s'agit d'un acte de malveillance", avait déclaré à l'AFP un responsable de la communication de la SNCF des Pays-de-la-Loire. Selon lui, trois ou quatre jeunes ont été aperçus à proximité du lieu de l'incident. "On observe des actes de malveillance de cette nature plus fréquemment pendant les vacances scolaires", avait indiqué de son côté un responsable de la communication du groupe au niveau national.
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