Une centenaire soupçonnée d'avoir étranglé et battu à mort sa voisine de chambre

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La rédaction de France-Soir
Publié le 23 mai 2019 - 10:08
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Un tiers des personnes âgées vivant en maison de retraite doivent puiser dans leur épargne ou vendre une partie de leur patrimoine pour payer leur hébergement
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© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives
La centenaire aurait tué sa voisine de chambre dans une maison de retraite.
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives

Une femme de 92 ans a été retrouvée morte, battue à mort et étranglée, samedi 18 dans l'Aisne. Depuis, sa voisine de chambre de 102 ans a dit avoir "tué quelqu'un". Une enquête pour meurtre a été ouverte, mais il n'est pas sûr que la suspecte puisse être jugée.

Une femme de 102 ans, pensionnaire d'une maison de retraite de l'Aisne, est soupçonnée d'avoir étranglé et battu à mort sa voisine de chambre, de 10 ans sa cadette. Une enquête a été ouverte.

Le drame s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche à Chézy-sur-Marne. Vers minuit, un employé de l'établissement a découvert la nonagénaire dans son lit, le visage tuméfié et inanimée. Elle a succombé à ses blessures.

Une autopsie a été pratiquée et conclu que la femme de 92 ans avait reçu des coups à la tête et succombé à une asphyxie provoquée par une strangulation. La voisine de chambre de la victime s'est alors manifestée, affirmant avoir "tué quelqu'un". Ce serait donc cette centenaire qui s'en serait pris à elle.

Lire aussi: Violences contre une nonagénaire en Ehpad: cinq ans de prison pour l'aide-soignant

Une enquête de flagrance a été ouverte pour "homicide volontaire sur une personne vulnérable en raison de son état physique", en théorie punissable de la réclusion criminelle à perpétuité. Mais si le rôle de la centenaire était confirmé, il est fort peu probable qu'elle puisse être incarcérée en raison de son grand âge.

La tenue même d'un procès est loin d'être certaine. Après examen d'un expert, la suspecte a été hospitalisée dans un établissement psychiatrique. Elle devrait donc faire l'objet d'une expertise psychiatrique afin de déterminer si son jugement été aboli au moment des faits. Auquel cas, elle serait inaccessible à une sanction pénale.

En janvier dernier déjà, le pensionnaire d'une maison de retraite en avait tué une autre avant de se suicider, en Moselle.

Voir: Moselle: le résident d'une maison de retraite en tue un autre puis se suicide

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