Une policière affirme avoir une bombe à l'hôpital de Dunkerque

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La rédaction de France-Soir
Publié le 07 novembre 2018 - 17:24
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Un démineur.
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©Denis Charlet/AFP
Aucune bombe n'a été retrouvée, la policière a été interpellée.
©Denis Charlet/AFP
Une femme admise à l'hôpital de Dunkerque ce mercredi a affirmé que des explosifs se trouvaient dans ses bagages, provoquant un vaste déploiement des forces de l'ordre et des secours. La policière a finalement été interpellée et aucune bombe n'a été découverte.

Les démineurs et le Raid ont été mobilisés ce mercredi 7 au matin à Dunkerque, après qu'une femme a déclaré être en possession d'une bombe devant un hôpital. L'affaire s'est cependant terminée sans blessé et avec l'interpellation de la suspecte, policière de profession.

Elle avait été admise aux urgences du centre hospitalier après être arrivée en ambulance privée. Sur place, elle a alors affirmé que quelqu'un avait placé un Coran et des explosifs dans les bagages avec lesquels elle était arrivée, relate La Voix du Nord.

Voir: Nice - un enfant fait évacuer deux avions avec une fausse alerte à la bombe

Suivant le protocole en cas de menace d'attentat, les autorités ont décidé de mettre en place un important dispositif pour sécuriser ce lieu sensible. "Des CRS, des militaires de la force Sentinelle, des policiers du commissariat de Dunkerque, la police municipale, le RAID, les services de déminage et les pompiers" ont été mobilisés, rapporte le quotidien local.

Les patients des urgences ont été évacués et redirigés vers les hôpitaux de Calais et Grande-Synthe, mais les autres services n'auraient été que peu impactés. Les vérifications des démineurs ont par ailleurs rapidement permis de confirmer qu'aucune bombe ne se trouvait dans les bagages en question.

La femme à l'origine de l'alerte a été interpellée sans difficulté. Des vérifications devaient être effectuées ce mercredi afin de comprendre ses motivations. La piste d'une proximité avec le terrorisme islamique semble cependant déjà écartée au profit de l'acte d'une personne fragile psychologiquement. Cette policière est en effet en arrêt de travail depuis un an suite à une grave dépression. Un examen psychiatrique devra définir si son état permet une garde à vue ou impose une hospitalisation d'office.

Si elle devait être reconnue pénalement responsable de ses actes, elle risquerait alors deux ans de prison et 30.000 euros d'amende pour avoir divulgué "une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours".

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