Vacances : déjà 8.000 animaux abandonnés recueillis par la SPA
©FlickrJacques-Charles Fombonne, président de la SPA, a indiqué ce week-end que l'association avait déjà recueilli plus de 8.000 animaux abandonnés depuis le début de l'été. Il s'agit d'un bilan comparable à celui de l'année dernière à la même époque.
Le triste constat se renouvelle chaque année. Des milliers d'animaux de compagnie sont abandonnés, parfois dans des conditions terribles, par leurs propriétaires au moment des congés d'été. Jacques-Charles Fombonne, président de la Société protectrice ces animaux (SPA), a fait savoir sur RTL que son organisation avait déjà recueilli quelques 8.000 animaux depuis le début de l'été.
Dans le détail, il s'agit de "8.053 animaux dans les 56 refuges de la SPA. Il y a deux tiers de chats et un tiers de chiens". A quelques dizaines près, il s'agit d'un bilan comparable à celui de l'année dernière à la même époque.
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"Il y a de plus en plus d’animaux alors que le nombre d’abandons reste à peu près constant. Ce qui veut dire qu’en proportion, ça baisse un petit peu", a expliqué Jacques-Charles Fombonne. Il y a quelques semaines, la Fondation 30 Millions d'amis avait toutefois dressé un bilan catastrophique de la France, avec 100.000 abandons chaque année dont 60.000 pendant l’été. Soit le record d’Europe du nombre d’animaux abandonnés…
Le président de l'association a estimé que l'un des facteurs les plus importants de ces abandons était celui des adoptions irresponsables: "Des personnes prennent leur animal comme un bien avant de s'apercevoir quelques semaines, quelques mois plus tard, qu'ils ne peuvent pas partir en vacances et qu'il devient encombrant".
Selon l'article 521-1, alinéa 9 du code pénal, le fait d'abandonner un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité à l'exception des animaux destinés au repeuplement constitue un délit entraînant une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Une atteinte à l'intégrité physique de l'animal n'est pas requise. Par conséquent, l'existence de sévices ou d'actes de cruauté n'est pas nécessaire pour constituer ce délit: un simple délaissement corroboré de la volonté d'abandonner l'animal suffit à caractériser l'abandon.
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