Var : avec sa bombe lacrymogène, un élève de CM2 asperge sans le vouloir ses camarades

Dans une école primaire du Muy (Var), un élève de CM2 a apporté ce mardi une bombe lacrymogène et s'en est servi, visiblement sans mauvaise intention. Au total, 12 écoliers ont été incommodés mais personne n'a été transporté à l'hôpital.

Au milieu des cahiers et des stylos, une bombe lacrymogène. Dans une école primaire du Muy (Var), un élève de CM2 s'est servi ce mardi 23 de la gazeuse qu'il avait dans son cartable, incommodant 12 personnes, d'après les éléments rapportés par le Service départemental d’incendie et de secours.

Les faits auraient visiblement eu lieu dans la cour de récréation de l'établissement scolaire, selon une information rapportée par Var-Matin. "Pour s'amuser" le garçon aurait appuyé sur le déclencheur, projetant en l'air un jet de lacrymogène. Une action loin d'être passée inaperçue puisque les émanations de ce produit ont indisposé plusieurs de ses camarades.

Alertés par la situation, les pompiers se sont alors rendus sur place. "Certains enfants sont rentrés chez eux, pris en charge par leurs parents", ont-ils déclaré précisant que personne n'avait"été transporté à l'hôpital". La question est désormais de savoir comment une telle arme d'autodéfense a pu se retrouver entre les mains d'un garçon de 10 ans.

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Pour rappel, le gaz lacrymogène est un produit chimique irritant pour les voies respiratoires qui provoque des écoulements au niveau des yeux. Il est utilisé par les forces de l'ordre (le plus souvent sous forme de grenades) mais aussi par des civils, le plus souvent pour se protéger d'éventuels agresseurs. 

Comme le mentionne le site de l'administration française (source), certaines armes d'autodéfense comme les bombes lacrymogènes peuvent être achetées librement. En revanche, il n'est pas possible d'en porter sur soi ou d'en transporter (dans une voiture par exemple) sans motif légitime. "Toute personne qui porte ou transporte sans motif légitime une arme, des munitions ou tout élément de la catégorie D (en vente libre ou soumise à enregistrement) est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende, à l'exception de celles qui présentent une faible dangerosité", est-il écrit.