Var : des gilets pare-balles pour le Samu

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La rédaction de France-Soir
Publié le 24 septembre 2018 - 15:41
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Les opérateurs du Samu, qui pointent régulièrement un grave manque d'effectif, n'ont pas répondu à 4,6 millions d'appels téléphoniques de patients en 2016, selon une enquête publiée par l'hebdomadaire
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Les équipes du Smur du Var disposent désormais de gilets pare-balles pour les intervention "à haut risque".
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le Samu du Var a décidé d'équiper le Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation) de gilets pare-balles depuis vendredi. Cela doit permettre de mieux protéger les secours en cas d'attentat, mais aussi face à d'autres interventions jugées à risques.

L'objectif est d'assurer la sécurité du personnel du Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation) du Var durant les interventions, mais le geste risque aussi d'alimenter le débat sur les risques auxquels s'expose le personnel médical.

Le Samu du département a en effet décidé d'équiper les équipages du Smur de gilets pare-balles et recommande chaudement à son personnel de les porter "préventivement au départ de toutes les missions SMUR à haut risque potentiel".

Voir: Après l'agression mortelle, les pompiers veulent être mieux protégés

Evoquant le "contexte actuel" et notamment la menace terroriste, le Samu parle également des interventions concernant des "patients agités, violents et/ou psychiatriques", "sur détenus en milieu carcéral", à destination de personnes présentant des "plaies par armes à feu, armes blanches" ou encore les interventions dans les "cités sensibles" du département.

"Un lot par équipage de garde a été mis en place, comprenant trois gilets, avec des tailles M, L et XL, et identifiés «Médecin», «Infirmier», et «Ambulancier»", précise le site du Samu du Var. Celui-ci rappelle également que l'octroi de moyens supplémentaires à ses équipes ne doit en aucun cas entraîner un relâchement dans la sécurisation de ses interventions. Ces gilets ne protègent d'ailleurs pas de tout.

"Nous ne sommes pas pourvus de casques en Kevlar, de masques de protections, de gilets avec plaques céramiques ou boucliers contre les armes de guerre… Nous ne participerons jamais à un groupe d’extraction et n’interviendrons toujours qu’en MILIEU SÉCURISÉ, comme avant, mais avec une protection plus adaptée", précise-t-il.

Lire aussi:

Les 4,6 millions d'appels sans réponse au Samu ne peuvent "en aucun cas" être confirmés, selon la DGOS

Kevin du Kansas, prof de fac en gilet pare-balles

 

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