Vidéo de viol de Toulouse : accusé sur les réseaux, Sammy dément

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La rédaction de France-Soir
Publié le 19 septembre 2018 - 17:00
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Un brassard de police à Saint-Denis, le 29 juin 2018
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© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Une enquête a été ouverte sur fond de vague de dénonciation sur les réseaux.
© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Les réseaux sociaux s'enflamment pour tenter de retrouver les quatre hommes ayant violé une jeune fille à Balma, près de Toulouse, et dont la vidéo de l'agression circule depuis lundi sur Internet. Sur Instagram, un certain Sammy, ancien candidat de la téléréalité, est apparu dans une vidéo pour nier son implication, s'affichant aux côtés d'une jeune fille se présentant comme la victime.

L'affaire de la jeune fille violée à Balma dans la banlieue Toulouse, et dont la vidéo du crime circule sur les Internet depuis lundi 17, a pris une tournure sordide, entre campagne virale sur les réseaux sociaux pour retrouver les auteurs et accusations peut-être fausses contre un ancien candidat de téléréalité.

Dès que la vidéo s'est répandue, les réseaux sociaux ont débuté la traque des auteurs que l'on aperçoit très furtivement sur les images. Une chose est sûre: l'un des agresseurs lance: "Arrête de filmer, c'est un viol (…) c'est un viol, c'est un viol", confirmant que les quatre individus savaient très bien ce qu'ils faisaient et avait conscience de l'absence de consentement de la jeune femme.

Sur Twiter, un post a été publié affichant plusieurs photos d'hommes présentés comme ayant été impliqués dans l'agression. Parmi ces clichés abondamment partagés, l'un est présenté comme étant un certain "Sammy" ayant participé à l'émission de téléréalité Les Princes de l'amour et La Belle et ses princes.

Lire aussi - Vidéo d'un viol à Toulouse: la victime retrouvée, les auteurs recherchés

Coup de tonnerre, ce dernier a finalement publié sur son compte Instagram une vidéo le présentant aux côtés d'une jeune fille affirmant être la victime du viol. Cette dernière remercie dans un premier temps "ceux qui ont partagé, ceux qui ont essayer de reconnaître, un grand merci à vous parce que vous avez été d'une aide très importante", mais la jeune fille appelle à ne pas "faire d'amalgame, ne pas confondre les gens" pour dédouaner ainsi le jeune homme. Celui-ci explique: "On m'accuse à tort et travers (…) je n'ai pas dormi de la nuit je reçois des centaines de menaces".

Sur son profil toujours, le même Sammy affiche un message sans appel: "Je suis accuser de chose très grave, la victime a publier sur sa story que ce n’étais pas moi et m’a défendu. Bande de mouton que vous êtes tous" (sic).

Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour "viol en réunion", un crime passible de 20 ans de prison.

Voir aussi:

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Fillette violée chez ses parents : l'Etat condamné pour déni de justice

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