Violences à la fac de Montpellier: le doyen et un professeur suspendus


Accusé d'avoir porté des coups lors de l'agression par un commando d'hommes armés et cagoulés contre des étudiants grévistes qui occupaient un amphithéâtre de l'université, jeudi 22, le professeur en histoire de droit Jean-Luc Coronel de Boissezon, ainsi que le doyen Philippe Pétel, qui a démissionné, ont été placés mercredi 28 au soir en garde à vue.
Ce jeudi 29, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé sur Franceinfo que ces deux hommes avaient de plus étaient suspendus "suite aux premières conclusions de l'enquête administrative" menée par l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la recherche.
Frédérique Vidal a ajouté que "la suspension d'un professeur d'université, ce (n'était) pas quelque chose qui se (produisait) tous les jours mais c'était nécessaire dans ce cas-là au regard des faits". Elle attend désormais les conclusions de l'enquête de l'Inspection générale, qui doivent lui être rendues à la fin de la semaine.
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Une seconde enquête est menée en parallèle suite à l'ouverture, par le parquet de Montpellier, d'une procédure pour violences en réunion et avec arme.
La ministre, qui attend que "toute la lumière soit faite" et que "toutes les sanctions puissent être prises", a appelé à l'apaisement. Mais ce jeudi matin, une douzaine d'universités demeuraient bloquées en soutien aux victimes de ces violences, et aussi pour continuer à protester contre la réforme de l'accès à l'enseignement supérieur.
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