Yvelines : une famille d'accueil soupçonnée de viols et de violences sur des enfants

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La rédaction de France-Soir
Publié le 25 mars 2019 - 10:00
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Une fonctionnaire de police a été tuée par un collègue dans les locaux de la police judiciaire, près du palais de justice dans le XVIIe arrondissement de Paris, et le suspect qui a tiré avec son arme
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© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
Les membres d'une famille d'accueil des Yvelines sont soupçonnés de viols et de violences sur des petites filles.
© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives

Les trois membres d'une famille d'accueil de Limay, dans les Yvelines, sont soupçonnés d'avoir abusé sexuellement de fillettes dont ils avaient la garde. Le père et le fils auraient abusé des enfants tandis que le mère est elle soupçonnée de les avoir battues.

L'affaire est très inquiétante pour les enquêteurs qui en sont chargés: pas moins de 22 enfant ont été placés dans cette famille depuis 2012. Cette famille d'accueille est soupçonnée d'avoir abusé sexuellement des fillettes mais aussi de les avoir battu à leur domicile de Limay dans les Yvelines.

Le couple et leur fils ont été mis en examen jeudi 21 d'après Le Parisien. Le mari, âgé de 55 ans, a été écroué tandis que sa femme de 61 ans et leur fils, âgé seulement de 18 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire.

L'enquête a débuté le 7 février dernier lorsqu'une adolescente a alerté la police de Marly-le-Roi. Au commissariat, elle a assuré aux fonctionnaires avoir été violée plusieurs fois par le père de famille alors qu'elle avait été placée sous sa garde entre 2011 et 2014.

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Elle a expliqué que le quinquagénaire profitait des absences de sa femme pour lui faire subir des attouchements et des viols. L'enquête a par ailleurs permis de révélé le "profil de prédateur sexuel" du père.

Mais ce n'est pas tout puisque l'adolescente a aussi accusé le fils de l'avoir violée. Quant à la mère de famille, elle l'aurait battue.

La jeune fille aurait donc vécu un calvaire durant les trois années où elle a été placée dans cette famille d'accueil: elle n'avait en plus pas toujours accès à la douche et les enfants placés n'avaient pas le droit aux mêmes repas que les membres de la famille.

L'enquête a par ailleurs révélé que d'autres petites filles auraient été victimes de ces sévices physiques et sexuels: elles étaient toutes âgées entre six et huit.

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