Infarctus : un nouveau test pour détecter les fausses alertes

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 10 octobre 2015 - 16:17
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Des analyses dans un laboratoire.
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©Denis Farrell/Sipa
Le nouveau test permettrait d'identifier rapidement deux tiers des patients ne présentant pas de risques d'avoir un infarctus.
©Denis Farrell/Sipa
Une équipe de chercheurs pense avoir mis au point un nouveau test très précis de risques d'infarctus pour détecter les fausses alertes. Il pourrait permettre d'éviter l'engorgement des hôpitaux et ainsi de réaliser d'importantes économies.

Une douleur thoracique, et très vite la peur de l'infarctus peut survenir chez les patients. Dans la grande majorité des cas il s'agit d'une fausse alerte, mais le principe de précaution a tendance à engorger les hôpitaux puisque les médecins doivent bien sûr éliminer tout risque avant de renvoyer le malade.

Un problème qui pourrait être résolu par un nouveau test, selon une étude réalisée en Ecosse et aux Etats-Unis et publiée mercredi 7 dans la revue The Lancet. Grâce à un simple test sanguin il serait possible, selon les auteurs de l'étude, d'identifier deux tiers des patients pour lesquels le risque d'accident cardiaque est très faible, et ainsi de décharger les hôpitaux. Le test démontrerait que le patient ne souffre d'aucune maladie cardiaque avec un taux d'efficacité de 99,6%. Un taux qui est valable quelque soit l'âge, le sexe ou les antécédents cardiaques du patient.

L'étude a consisté à analyser chez plus de 6.000 patients le taux de troponine présent dans leur sang. La mesure de cette substance est déjà utilisée pour éliminer les risques d'infarctus. Mais les médecins doivent le réaliser à trois reprises entre 4 et 12 heures après l'apparition des première douleurs.

Le nouveau test élaboré par les scientifiques, plus précis, permettrait une réponse plus rapide et d'éliminer les risques chez un plus grand nombre de patient. Dès lors que leur taux de troponine est inférieur à 5 ng/L (nanogramme par litre), il ne courrait (presque) pas de risque pour les 30 jours suivants.

Selon le Dr Anoop Shah de l’Université d’Edimbourg, principal auteur de l’étude, l'utilisation de ce test pourrait permettre en Grande Bretagne l'économie de millions d'euros, aussi bien pour les organismes de protection sociale que les patients. Sa trouvaille doit cependant encore passer plusieurs tests avant une éventuelle mise en service dans les hôpitaux.

 

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