La télévision augmenterait les risques d’embolie pulmonaire

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 29 juillet 2016 - 19:37
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Devant la télé.
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©Catherine Delahaye/Sipa
Toute immobilisation répétée favorise les risques d'embolie pulmonaire.
©Catherine Delahaye/Sipa
Des chercheurs japonais ont mis en évidence une corrélation entre une consommation excessive de télévision et la survenue d’une embolie pulmonaire. Ils mettent en garde les fans de séries et de "binge-watching"…

Adeptes de séries ou de télévisions, prenez garde. Cela pourrait augmenter les risques d’embolie pulmonaire, selon une étude publiée dans la revue Circulation (en anglais) mardi 26 et menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Osaka, au Japon.

Ils expliquent avoir interrogé 86.000 Japonais âgés de 40 à 79 ans entre 1988 et 1990 sur leur "consommation télévisée". Dix neuf ans plus tard, ils ont constaté que 59 des participants qui regardaient la télévision plus de deux heures et demie par jour étaient décédés d’une embolie pulmonaire. Le risque augmenterait de 70% chez ceux qui visionnaient le petit écran entre deux heures et demie et cinq heures par jour.

Une embolie pulmonaire est une obstruction partielle ou totale d’une artère des poumons par un caillot sanguin. Ce caillot se forme au cours d’une phlébite ou d’une thrombose veineuse (au général au niveau des jambes). Il se détache de la paroi de la veine et remonte avec le sang dans la circulation veineuse vers le cœur. Lors de ses contractions, le muscle cardiaque propulse le caillot dans les artères pulmonaires de plus en plus fines et il finit par rester bloqué.

"De nos jours, avec le streaming, est né le terme +binge-watching+" note le Pr Toru Shirakawa, chargé de l’étude. "Le public regarde de plus en plus de programmes en une seule occasion". "Après une heure de visionnage, levez-vous, étirez-vous pendant au moins cinq minutes", conseille t-il.

Mais les scientifiques tiennent à rappeler que la télévision n’est pas l’unique facteur de risques. Toutes les circonstances favorisant l’immobilisation s’accompagne d’une stase sanguine, c'est-à-dire un ralentissement de la circulation, rendant propice la formation de thrombose.

 

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