L'"homme-arbre" du Bangladesh va bientôt être opéré

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 01 février 2016 - 15:50
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Homme-arbre
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©Munir Uz Zaman/AFP
La maladie d'Abul Bajandar a officiellement été diagnostiquée il y a quatre ans.
©Munir Uz Zaman/AFP
Au Bangladesh, Abul Bajandar, 26 ans, souffre d'épidermodysplasie verruciforme, une maladie de peau rarissime surnommée la maladie de l'homme-arbre en raison des verrues en forme d'écorce qui recouvrent les mains et les pieds de celui qui en souffre. Après dix ans d'affliction, il va enfin être opéré, a annoncé l'hôpital en charge de son intervention.

"L'homme-arbre": ce  surnom semble tout droit sorti d'un conte de fée et décrit pourtant un terrible mal, l’épidermodysplasie verruciforme, connue également sous le nom de la maladie de Lewandowsky-Lutz. Cette affliction de la peau, surnommée  ainsi en raison des verrues en formes d'écorces qui recouvrent les mains et les pieds du malade, est tellement rare que seules trois personnes en souffrent dans le monde, d'après le Medical College Hospital (DMCH) de Dacca, la capitale du Bangladesh. Trois personnes, dont Abul Bajandar, un père de famille bangladais âgé de 26 ans, qui, après dix ans de souffrance, va enfin être opéré, a annoncé le DMCH qui va prendre en charge les coûts de l'opération

Si la maladie d'Abul Bajandar a officiellement été diagnostiquée il y a quatre ans, c'est à l'adolescence que les premières verrues sont apparues. Au début, elles étaient petites. Mais elles n'ont cessé de croître, contraignant le pauvre homme a abandonner son activité de vélo-pousse. Aujourd'hui, il a des douzaines de racines de 5 à 7 cm sur les deux mains et des verrues sur les jambes. Outre leur caractère handicapant, ces dernières peuvent devenir cancéreuses.

Fort heureusement, le calvaire de "l'homme-arbre" est sur le point de prendre fin:  il subit actuellement des examens afin de s'assurer que les énormes lésions pourront être retirées sans endommager ses nerfs majeurs ou engendrer d'autres pathologies.  En attendant son opération, des centaines de curieux sont venus lui rendre visite à l'hôpital.

En 2008, un villageois indonésien, Dede Koswara, s'était déjà fait opérer pour la même maladie. Des excroissances lui poussaient sur tous le corps et même le visage, à tel point qu'il ne pouvait plus se nourrir seul ni se déplacer. Emu par un reportage sur sa personne, le président indonésien lui avait envoyé les meilleurs médecins. Cinq kilos d'excroissances, soit 95% de ses verrues, lui avaient alors été retirées. Elle n'ont malheureusement pas tardé à revenir et l'homme doit régulièrement se faire réopérer. 

 

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