Une amibe pénètre son organisme lors d'une baignade, elle détruit son cerveau

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La rédaction de France-Soir
Publié le 31 juillet 2019 - 16:41
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Un enfant saute dans une piscine
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© MARIUS BECKER / DPA/AFP/Archives
L'homme est mort infecté par une amibe particulièrement dangereuse.
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Le 12 juillet dernier, un Américain a été infecté lors d'une baignade par une amibe "mangeuse de cerveau" qui déclenche de graves inflammations des tissus cérébraux. Le malheureux est mort dix jours plus tard.

Le cas n’est hélas pas rare et pratiquement toujours mortel: un Américain de 59 ans est décédé en Caroline du Nord après avoir été infecté par une amibe "mangeuse de cerveau" comme le rapporte le New York Times (voir ici) jeudi 25.

La victime, un certain Eddie Gray, s’était rendu le 12 juillet dans un parc aquatique pour s’y baigner alors que la température dépassait les 30 degrés. Là, l’homme a fait rentrer de l’eau dans son nez qui contenait une amibe de type naegleria fowleri. Une infection dont les conséquences sont dramatiques.

Cette amibe, si elle ne "mange pas le cerveau" au sens strict provoque une grave inflammation des méninges. Le malheureux quinquagénaire est mort dix jours plus tard. S’il avait ingéré par la bouche, il ne lui serait rien arrivé, l’atteinte du cerveau ne se faisant que par la voie nasale.

Ces amibes mortelles peuvent se développer dans les eaux chaudes, généralement en-dessus de 25 degrés. L’infection se manifeste par des maux de têtes violents, des nausées, puis, dans un second temps, des convulsions et un coma avec une évolution fatale.

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Depuis 1962, 145 personnes ont été contaminées par le protozoaire. Seulement quatre d’entre-elles ont survécu. En France, seul un cas a été recensé en Guadeloupe en 2008. La victime, un petit garçon, n’a pas survécu.

L’amibe étant inoffensive quand elle est ingérée par la bouche, le principal conseil de prévention est d’éviter de faire rentrer de l’eau dans son nez –notamment si l’eau est chaude- en évitant les plongeons ou, idéalement, en portant un pince-nez.

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