Quand les taxis volants deviennent réalité

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France-Soir
Publié le 17 octobre 2019 - 12:29
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Le taxi écologique en essai sur la Seine
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Les Bubble Taxis pourraient être autorisés à naviguer sur la Seine au printemps 2020. 
 
En passant sur les bords de Seine, certains ont dû, mi-septembre, se pincer pour être sûrs de ne pas rêver : quels étaient donc ces engins blancs au look futuriste volant au-dessus du fleuve ? Réponse, des hydroptères, et plus exactement des Bubble Taxis. Ces véhicules électriques nouvelle génération naviguent à une vitesse pouvant atteindre 30 km/h et à 50 cm au-dessus de l’eau grâce à des foils, ce qui leur vaut la dénomination de véhicules volants.
 
 
La Seine comme une alternative à la route
 
Pour SeaBubbles, la start-up franco-suédoise qui a imaginé ce mode de déplacement, l’enjeu est de taille. La préfecture francilienne a en effet confirmé, au moment des essais de septembre, qu’une « exploitation commerciale pourra être envisagée au printemps 2020 » si l’expérimentation se révèle concluante. Les Parisiens pourraient alors emprunter ce taxi de quatre places, qui est présenté par ses concepteurs comme une alternative à la route. 
 
« Nous confirmons l’ambition de SeaBubbles de replacer la Seine au centre de la mobilité francilienne en respectant le principe Zéro bruit, zéro vague, zéro émission de CO². »
 
PDG de SeaBubbles, associé à Alain Thébault dans ce projet écologique et futuriste, Anders Bringdal se montre optimiste quant à la mise en service prochaine de ses taxis bulles, et tout d’abord à Paris. En effet, si d’autres tests ont lieu dans des villes comme Genève, Miami ou Monaco, le projet français semble le plus avancé à ce jour, notamment en ce qui concerne les autorisations. 
 
 
Le VoloCity allemand d’ici la fin de l’année
 
Cependant, l’Allemagne pourrait bien entrer dans l’ère du taxi volant avant la France, avec un concept différent. Le VoloCity a déjà 1 000 essais à son actif, au-dessus de Stuttgart. Mais c’est du côté de Singapour qu’un premier vol commercial est prévu, et ce dès la fin de cette année. 
 
VoloCity, c’est une sorte d’hélicoptère électrique autonome qui peut accueillir deux passagers (avec bagages). Créé par le groupe Volocopter, et financé par le constructeur automobile Daimler, l’engin dédié aux déplacements urbains parcourt jusqu’à 35 km à une vitesse de 110 km/h. Il satisfait à toutes les exigences de l’EASA, l’Agence européenne de la sécurité aérienne. 
 
Reste un souci de taille à régler, celui des aires de décollage et d’atterrissage qui, elles, occuperont bien le plancher des vaches. Des VoloPorts devront être implantés dans des villes où les terrains se font rares. Un problème que ne rencontre pas le Bubble taxi français. 
 
 

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