SNCF : le trafic Transilien et RER très perturbé, même hors jours de grève

Ce vendredi se trouve au cœur d'une "pause" dans la grève perlée des cheminots. Pourtant, le trafic reste perturbé sur le réseau RER et Transilien et la SNCF invoque clairement une "grève nationale" comme raison. Les conséquences de l'arrêt du travail se reportent en effet sur les jours travaillés.

Entre 2 trains sur 3 et 3 trains sur 4 sur la majorité des lignes de Transilien et de RER en raison de la "grève nationale" peut-on lire sur le site de la SNCF ce vendredi 6. "Pas si mal" pourraient se dire les usagers compte tenu du tiers de cheminots grévistes recensé lors des dernières journées d'action.

Sauf qu'il n'y a pas de grève ce vendredi, du moins officiellement. Le calendrier de la fameuse grève perlée (deux jours d'arrêt de travail tous les cinq jours) prévoit bien en ce mois d'avril des arrêts de travail mardi 3, mercredi 4, dimanche 8, lundi 9, vendredi 13 et samedi 14, mercredi 18, jeudi 19, vendredi 23, samedi 24, mercredi 28 et jeudi 29.

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La période du jeudi 5 au samedi 7 devrait donc être vierge de perturbations, à défaut de quelques vestiges et préludes le matin du premier jour et le soir du dernier. Mais pourtant au cœur de ce moment de répit, la circulation restait fortement perturbée.

La SNCF parlait bien de "grève nationale" du 5 avril à 16h50 au 7 avril à 2h pour l'expliquer. Dans le détail elle prévoyait:

Sur la ligne D du RER, 2 trains sur 3 ce vendredi et 3 sur 4 samedi.

Sur la ligne E du RER, 2 trains sur 3 ce vendredi.

Sur la ligne H du Transilien, 2 trains sur 3 ce vendredi.

Sur la ligne J du Transilien, 3 trains sur 4 ce vendredi.

Sur la ligne L du Tansilien, 2 trains sur 3 ce vendredi.

Sur la ligne N du Transilien, un trafic "proche de la normale" ce vendredi avec quelques trains supprimés.

Sur la ligne P du Transilien, 2 trains sur 3 ce vendredi.

La SNCF avait bien laissé entendre que les conséquences de la grève dépasseraient les simples jours pour lesquels un préavis a été déposé. Une situation due au fait que les conducteurs, aiguilleurs et agents de maintenance sont particulièrement mobilisés.

Par conséquent, les jours de grève, les trains ne peuvent ni être entretenus ni entrer et sortir des dépôts, détaille Les Echos, car les moyens humains disponibles sont mobilisés pour assurer le transport des voyageurs. Ces tâches sont par conséquent reportées sur les trois jours sans grève qui connaissent donc eux aussi des retards.